Le travail à l’ancienne demeure la préférence des journalistes de Labé. Dans les radios de la place, tout se fait sur papier. C’est-à-dire aussi bien les reportages que les éditions d’informations, ils sont manuellement écrits avant d’être rendus. L’utilisation des ordinateurs se limite à deux choses. L’une pour le traitement de sons et l’autre pour la connexion, afin de copier tout article pertinent puis poser une voix dessus.

Dans la cité Karamoko Alpha Mo Labé, les journalistes ne sont pas encore prêts à s’adapter à la technologie. Cela se constate par leur façon de travailler dans les différents médias emettant sur place. Le stylo et le papier restent leur goût préféré.

Présenter le journal ou saisir un reportage avec l’ordinateur, ils ne sont encore prêts pour ce mode opératoire. Même quand ils copient les articles des sites d’informations pour poser leurs voix dessus, ils écrivent les lancements à la main. Ils font de même pour leurs différents reportages. D’ailleurs, quand il s’agit de cela, l’intégralité est mise sur papier.

L’autre aspect qui manque aux radios de Labé, c’est l’interconnexion des ordinateurs de travail à travers un réseau. Conséquence : trop de va-et-vient pour les journalistes entre les outils de service à chaque fois que le besoin de transférer un élément sonore de manifeste.

A quand l’adaptation des journalistes de Labé au mode actuel de travail de leur corporation? Cette question restera encore longtemps posée.

 

Oury Maci Bah