C’est avec une certaine appréhension que le procès sur les massacres du stade du 28 septembre a repris ce lundi 6 février devant le tribunal criminel, délocalisé dans la Cour d’appel à Conakry. Avec les informations faisant état d’une grève en préparation de la part des gardes pénitentiaires et des chauffeurs affectés à la sécurité dudit procès, on redoutait en effet la perturbation de celui-ci. Mais à cette menace, le ministre de la Justice a apporté tôt une réponse cinglante. Aux revendications des agents, Alphonse Charles Wright a opposé des manœuvres de corruption dont certains voudraient profiter. Or, martèle-t-il, il ne sera pas question de tolérer ces manœuvres.