Une délégation de CCDOC (Colomb Cyber Défense Opération Center), une société spécialisée dans la surveillance électronique des sites stratégiques a été reçue lundi 3 février 2025 par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’homme, Yaya Kaïraba Kaba entouré de ses principaux collaborateurs.

Conduite par la Directrice Générale du CCDOC- Côte d’Ivoire, Mariam Faye, la délégation est allée présenter à Yaya Kaïraba et ses collaborateurs un échantillon des bracelets électroniques qu’elle veut livrer à l’administration pénitentiaire dans le cadre d’un éventuel partenariat entre elle et le département de la justice.

«Sous la directive de Son Excellence Monsieur le président de la République, nous sommes venus voir monsieur le ministre, Avec monsieur le ministre nous avons parlé d’innovation, surtout pour régler le problème de logement carcéral avec la mise en place de la surveillance électronique pour les prisonniers. Nous sommes très honorés de l’intérêt que le ministre a pour notre structure. Nous allons tout faire pour les accompagner pour mener à bien ce projet», nous a confié Mariam Faye.  

D’après le Directeur Commercial, Moustapha Seye, qui a exposé sur l’utilisation de leur produit (bracelet électronique) à travers une projection, Colomb Cyber Défense Opération Center basée au Sénégal collabore avec plus d’une cinquantaine d’entités publiques et privées, particulièrement sur le continent africain.

D’après les chiffres de l’administration pénitentiaire, l’Etat dépense environs trois millions de francs par mois, rien que pour la nourriture d’un prisonnier. Vu le nombre trop élevé de personne en détention dans certaines prisons du pays, alors que l’une des priorités en termes de promotion des droits humains est l’humanisation des prisons, les deux parties sont convaincues que l’utilisation de ces bracelets va diminuer la population carcérale et les dépenses d’entretien. Cela a été largement prouvé par les réponses aux différentes questions qui ont été poses après l’exposé  Moustapha Seye.

«Nous sommes très contents de recevoir cette société qui s’occupe des bracelets électroniques pour la surveillances des détenus qui vont bénéficiers de la largesse du juge dans le cadre des circonstances atténuantes. Pour le contrôle judiciaire, ils vont être accompagnés des bracelets électroniques pour être chaque fois à l’œil et être toujours sous la main de la justice. Donc à partir de ces bracelets électroniques, le coût en termes de restauration, mais aussi en termes de santé, en termes de coût de surveillance en milieu carcéral, ces coûts-là vont être amoindris, facilitant à l’Etat de compenser ça pour d’autres dépenses. Au lieu de tous concentrer au niveau de la maison centrale. Donc ce bracelet électronique est un moyen de surveillance des détenus. Au lieu que le milieu soit engorgé, ça va être désengorgé. Et des personnalités qui vont être en conflit avec la loi, peuvent être à la maison mais en étant sous surveillance de l’administration pénitentiaire et sous la vision du juge qui est en charge du dossier, à travers ces bracelets. Bref c’est un moyen efficace pour encore moderniser notre système de détention conformément à la norme», s’est réjoui Maître Bily 1 Kéita, Chef de Cabinet du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.

Leperroquetguinee.com