Et de rappeler que le Droit de visite à la Prison civile ou maison d’arrêt est aussi gratuit.

Sept (07) jours après son  entrée en fonction, le tout nouveau Procureur près le Tribunal de Première instance (TPI) de Boké, M. Amadou Oury Diallo a conféré ce lundi, 19 juin 2023, avec les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) évoluant dans les différentes unités services de sécurité de la localité.

C’est la salle d’Audience du Palais de justice qui a servi de cadre à cet effet.

Cette de prise de contact et de concertation a connu la présence des responsables des unités d’enquête et d’intervention, de la Protection civile, de l’inspections régionales de l’environnement et du développement durable, de l’Agriculture, de l’élevage ainsi que ceux des hôpitaux de Boké et d’ANAIM de Kamsar.

D’entrée, le nouveau Procureur de Boké estime qu’il faille impliquer l’ensemble des Acteurs de la chaîne pénale en vue de faire l’état des lieux et échanger autour des  principaux axes de la politique pénale qui va désormais gouverner la collaboration entre le Parquet et tous les corps confondus.

De l’avis du Procureur, « Il est impérieux de prendre des dispositions utiles qui vont caractériser notre collaboration ».

Pour lui, l’information et la communication constituent le nerf de la guerre pour éviter que les rumeurs et les ont dit gagnent du terrain.

La Parole, enseigne M. Amadou Oury Diallo, est une autre arme de destruction massive.

A en croire le Procureur, le Parquet, les OPJ, Agents de Police Judiciaire, des unités d’enquête judiciaire constituent une famille.

En tant que Parquet d’attache, il tient au respect mutuel, de l’Autorité de l’Etat,  de la de la lutte contre la dégradation de l’environnement, des violences basées sur le genre (VBG), avant d’inviter chaque acteur à jouer correctement sa partition pour redresser la barre.

« Cette mission est la nôtre » garantit M. Amadou Oury Diallo.

 

Répondant à un certain nombre de questions, le Procureur enseigne qu’un officier de Police Judiciaire d’émettre une convocation ou d’ouvrir une enquête, est celui qui a la qualité l’habileté à constater une infraction, rassembler les preuves et livrer les auteurs devant les tribunaux.

Plus loin, le Procureur du TPI de Boké annonce la mise en place d’un dispositif d’alerte et d’un numéro vert dans les établissements hospitaliers de la place pour gérer des cas intéressants par le Parquet.

Pour y arriver, il en appelle à une synergie d’actions entre les acteurs de la chaîne pénale.

Selon lui, « Les OPJ, selon l’article 22 du Code de Procédure pénale (CPP), sont tenus d’informer sans délai, le Procureur de la République des crimes et infractions dont ils ont connaissance… »

Enfin, il renouvèle sa main de franche collaboration avant d’invite tous les acteurs à agir dans les la limite de leurs prérogatives.

L’organisation des sessions de formation des acteurs de la chaîne pénale, dira M. Diallo, occupe une place de choix dans les préoccupations du Parquet au cœur de la Refondation de l’Etat guinéen.

«  Le Parquet est votre parapluie, si vous le percez, le soleil et la pluie vont taper sur vous… » a-t-il conclu.

En retour, les acteurs de la chaîne pénale s’engagent à collaborer avec le Parquet et souhaitent l’organisation des rencontres périodiques pour pouvoir élaguer des questions brûlantes.

A noter que le Procureur du TPI de Boké entend mettre en place une politique pénale dissuasive.

 

Mamadouba Camara, Boké, pour leperroquetguinee.com