Contraint et forcé, il a lâché prise ce dimanche à l’issue d’une rencontre organisée à la présidence de la République et à l’issue de laquelle la FIFA par la voix de Fatma Samoura a confirmé qu’avec sa réélection, la Guinée écopera bel et bien d’une sanction.

C’est un coup dont Antonio Souaré se remettra difficilement. Tant il est passionné par la chose footballistique. Au point que ces dernières années, il ne vivait que pour le cuir rond. D’abord avec le Horoya AC dont il a fait le porte-flambeau du championnat guinéen notamment dans les compétitions de club continentales. Ensuite, avec la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) dont il a pris la tête il y a quatre ans. Au compte de cette même passion pour le football, il a créé le Groupe CIS Medias, une radio et une télé exclusivement dédiée au sport et à la culture. A ce même titre, son groupe GBM a hérité d’une convention portant sur l’achèvement et la gestion du stade général Lansana Conté de Nongo.

Mais c’est à se demander si tout cet investissement ne sera pas remis en cause après le camouflet qu’il vient d’essuyer. D’autant que la contrainte à renoncer à la présidence de la Fédération guinéenne de football (Féguifoot) intervient à la suite d’un échec qu’il a récemment essuyé, alors qu’il cherchait à intégrer le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).

Si ces ennuis d’aujourd’hui sont consécutifs à une violation du code d’éthique de l’instance en charge de la gestion du football en Guinée – par rapport à laquelle il a plaidé coupable en mars dernier et qui le rend inéligible – il convient néanmoins de noter qu’à la veille du prochain congrès, des adversaires de l’homme d’affaire particulièrement coriaces ont refait surface. Adversaires dont le chef de file est certainement son prédécesseur à la tête de la Fédé, Salifou Camara Super V.

la Rédaction