L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) tient à Dakar du 17 au 21 février 2025, la 58e session du conseil des ministres. 

C’est le ministre de la Justice, Garde des Sceaux et président en exercice du Conseil des Ministres de l’OHADA, Ousmane Diagne, qui a procédé à l’ouverture de la session ce lundi. Après les travaux de la 57e session, les ministres membres de l’organisation se sont de nouveau réunis à Dakar pour préparer la session budgétaire du Conseil. Ils sont appelés à mettre leur science et leur expérience au service de la communauté, en éclairant de leurs avis et recommandations les délibérations du Conseil des Ministres dont la réunion s’ouvre dans quelques jours sous la présidence du premier ministre Ousmane Sonko.

Dans cette perspective, il s’agira d’examiner les dossiers financiers, en prêtant une attention toute particulière au projet de budget des institutions de l’OHADA pour l’exercice 2025. Le ministre de la Justice Ousmane Diagne invite à veiller rigoureusement à ce que les ressources à allouer aux Institutions de l’OHADA correspondent à des programmes d’activités claires, réalistes et réalisables, dans le strict respect des termes de la lettre de cadrage budgétaire. Par ailleurs, veiller à ce que les prévisions budgétaires de l’année intègrent tous les appuis financiers attendus des Partenaires Techniques et Financiers de l’OHADA, conformément aux précédentes instructions du Conseil des Ministres, est une nécessité selon le garde des sceaux.

Le ministre  rappelle en outre, que les difficultés de mobilisation des contributions des États membres ont atteint un seuil critique. « Si elles devaient perdurer, ces difficultés de mobilisation des ressources affecteraient bientôt jusqu’au fonctionnement régulier des institutions et, bien évidemment, leur productivité, aux dépens de la sécurité juridique pour la promotion de laquelle nos efforts sont unanimement salués à travers le monde », a déclaré Ousmane Diagne.

« L’autre chantier important et sur lequel il faudra statuer, est lié à la désignation du commissaire aux comptes de l’OHADA. Point n’est besoin, ici, de rappeler combien la place du commissaire aux comptes est centrale dans le dispositif de gouvernance de notre commune Organisation. »
Ainsi, le ministre indique qu’il appartient en effet à ce professionnel de « vérifier la sincérité et la régularité des comptes annuels des Institutions, afin d’en faire rapport au Conseil des Ministres. Sa mission a une résonance particulière dans le contexte particulier de l’OHADA dont les ressources, mobilisées à grand-peine, sont par leur nature ou par leur destination des fonds publics », a souligné le président en exercice du Conseil des Ministres de l’OHADA.

Dakar, Amadou Fall pour leperroquetguinee.com