Face aux galéjades d’une certaine presse (JA) stipendiée par des forces de destruction massive, rétives aux changements, le président de la Transition guinéenne, Colonel Mamadi DOUMBOUYA reste tranquille comme Baptiste. D’un calme olympien, il utilise le silence pour donner plus de relief à ses actes qui font tilt.
Arrivé au pouvoir à la faveur des événements du 5 septembre 2021, Colonel Mamadi DOUMBOUYA s’impose très vite dans l’esprit de bien des Guinéens, épris de changement, comme un réformateur dont le passage à la tête du pays, fera sans doute jurisprudence. Dans la peau de nouvel homme fort de Conakry, ses premiers mots sont rassurants, et ses actes préliminaires, prémonitoires d’une Guinée qui va faire sa mue: les Guinéens habituellement divisés et houspillés sous l’ancien régime, apprennent à conjuguer désormais le langage de l’unité et du rassemblement sous l’impulsion de leur nouveau leader. La libération des détenus politiques et d’opinions conjuguée au retour des exilés apparaît comme un signe manifeste de détente qui s’arrime à sa volonté d’unir les Guinéens. Mais le président de la Transition guinéenne veut aussi faire place nette dans un pays miné par des décennies de mauvaises gouvernances tous azimuts, avec leurs corollaires de prévarications. Suffisant pour s’attirer les inimitiés de ceux qui souhaitent perpétuer le statu quo ad vitam aeternam.
Le blues des dignitaires
Dans la Guinée qui sort peu à peu de sa torpeur et de sa longue léthargie, la machine bien rodée des détournements de deniers publics semble grippée. Les pratiques qui la sous-tendent sont désormais clouées au pilori à la grande satisfaction de la majorité des Guinéens. Pour le président du CNRD, ‘’être investi de responsabilités publiques n’est pas un chèque en blanc pour chaparder impunément l’argent du contribuable guinéen ou pour s’attribuer à loisir des biens appartenant à l’Etat’’. Dès lors, nettoyer les écuries d’Augias se présente comme une planche de salut public. La campagne de récupération des biens de l’Etat démarre sous les chapeaux de roue. Elle touche anonymes et des figures connues d’anciens régimes dont Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, Sidya Touré, président de l’UFR, Amadou Damaro Camara, haut responsable du RPG ( ancien parti au pouvoir), tous priés de libérer les lieux squattés. Un scénario naguère inimaginable dans un pays où le règne des privilèges a généralement valeur de loi.
Mieux, le temps des passe-droits et des hommes politiques supposés intouchables, quand bien même ces derniers seraient en conflit avec la loi, appartient désormais au rayon des souvenirs. Signe d’une nouvelle ère qui s’amorce, la cour de répression des infractions économiques et financières CRIEF voit le jour. Cette juridiction passe sous ses fourches caudines, actuels et anciens dignitaires. Les partisans de la reddition des comptes, qui promeuvent la transparence et la clarté dans la gouvernance, jubilent, ceux de l’opacité, adeptes des maquignonnages financiers poussent des cris d’orfraie. Normal dans une Guinée où les bénéficiaires de prébendes et autres scandales de détournements ont le diable au corps.
Il faut dire que la rigueur d’ascèse du Colonel Mamadi DOUMBOUYA, dorénavant érigée en mode de gouvernance, n’est pas du goût de tout le monde. Et ceux qui freinent des quatre fers le font savoir par des manœuvres aussi basses qu’abjectes. Sous les dehors des admonestations pour le retour à l’ordre constitutionnel, se cache le fiel insidieux d’une clique égarée qui use de tout pour discréditer le CNRD et son président aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale.
La nocuité d’une presse monétisée
C’est bien connu, même la vertu n’échappe pas aux coups de la calomnie. Et dans ce registre, les canaux ne manquent pas pour pilonner le chef de la Transition guinéenne. Preuve qu’il n’est guère approprié sous les tropiques de faire ce que beaucoup d’autres n’ont osé faire. Mais Colonel Mamadi DOUMBOUYA est un homme dont les actions s’agrègent aux aspirations de ses concitoyens qui caressent le rêve de voir une Guinée épurée. Et tant pis, pour les réactions inspirées par des considérations émotionnelles et irrationnelles. Ces considérations sont hélas relayées par des journalistes connus pour être habitués aux oboles des Palais africains, et prêts à vendre aux plus offrants, leurs plumes souillées, quitte à déshonorer leur sacerdoce sous l’autel du profit.
Et dans la séquence des boules puantes, le président du CNRD est présenté comme un autocrate prêt à tout pour s’éterniser au pouvoir. La vérité s’effarouche devant une telle boutade. Colonel Mamadi DOUMBOUYA ne cesse pourtant de répéter à l’envi sa volonté de rendre le pouvoir, une fois sa mission de redressement du pays, terminée. Mêmes des intentions d’éliminer certains leaders politiques de la course à la prochaine présidentielle lui sont prêtées sans la moindre preuve. Son tort, avoir mis en place un appareil judiciaire qui s’emploie à sortir de l’ombre tutélaire de forces centrifuges, et travaille dorénavant en toute indépendance sur des dossiers touchant notamment d’anciens ministres soupçonnés d’avoir trempé dans la corruption et les détournements de fonds publics. De quoi lui valoir les foudres d’une certaine presse monétisée qui joue outre-mesure les Cassandres, allant jusqu’à lui prédire une fin à la Dadis Camara. La comparaison est malsaine, et la haine viscérale qui la caractérise, d’une méchanceté innommable. Le Colonel DOUMBOUYA, impassible, appréciera.
En attendant, la Transition guinéenne, qui a le pied à l’étrier, suit son cours normal en dépit des soubresauts ponctuels alimentés par des professionnels du désordre. Le président du CNRD, quant à lui, continue sereinement de mettre la Guinée sur la voie du redressement multi-sectoriel et de tisser la toile d’un pays débarrassé à jamais de ses vieux démons. La postérité fera, le moment venu, les comptes en lieu et place des esprits de chagrin qui ruent actuellement dans les brancards.
Par la DCI