Le ministre de la justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright a reçu en audience les responsables la coalition genre et équité, des différentes départements ministériels, ce vendredi 15 juillet 2022.
C’est dans le cadre des différentes rencontres qu’il a amorcées depuis sa prise de fonctions, il y a quelques jours.
Au cours des échanges, la présidente de la coalition, par ailleurs cheffe service genre et équité au Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche Scientifique, Hadja Aissatou M’Bara Diallo a indiqué que les questions de genre impliquent celles des droits de l’homme.
« On s’est dit que dans le cadre de nos réunions tournantes, cette fois-ci de venir au département de la justice pour attirer l’attention du ministre Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme sur la situation des questions de genre que nous voulons vraiment »,a-t-elle déclaré.
De son côté, la responsable genre et équité au niveau du ministère de la justice Mama Adama Keïta a souligné que la rencontre avec le garde de Sceaux répond au besoin de lutter contre les violences basées sur le genre.
«On est là pour parler des violences faites aux femmes parce que les femmes et les filles sont victimes de beaucoup de violences. Combien de fois avons nous vu des petites filles victimes d’abus sexuel et des cas récurrent des viols. Voilà entre autres questions que nous allons discuter avec le ministre et voir comment il peut nous aider à ce que les coupables soient condamnés »,ajoute-t-elle.
Dans sa communication, le ministre de la justice a précisé devant les responsables genre et équité que son département accorde une place de choix aux questions des droits de l’homme.
Parlant du genre et de l’équité, le garde de Sceaux ajoute que ces deux concepts sont indispensables pour son département.
C’est pourquoi, il a martelé qu’il ne va pas baisser les bras tout en précisant qu’il va s’investir pour apporter son soutien et son appui par rapport à tout ce qu’elles ont soulevé comme difficultés, pour que désormais ces questions soient celles qui seront d’actualité et d’intérêt national.
Il les a par ailleurs invités à élaborer des plans d’actions qui visent à identifier les problèmes de genre en tenant compte de la particularité de chaque domaine d’action dans lequel elles exercent leurs fonctions.
«Lorsque ce plan d’action quantifié dans le délai avec les moyens sur lesquels vous comptez, je crois que nous en tant que ministère de la justice et des droits de l’homme, nous trouverons écho favorable pour pouvoir les examiner pourquoi pas être le porte-parole de l’ensemble de vos préoccupations auprès des partenaires bi et multilatéraux pour que les questions de genre soient aussi prises en compte dans les décisions du gouvernement », a conclu le ministre.
Alhassane Fofana