cette initiative est rendue possible grâce au financement du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme dans le cadre du Projet d’appui à la protection des enfants victimes de violences de leurs droits.
une cérémonie qui a mobilisée une vingtaine de participantes, a connu la présence des représentants des Institutions internationales et diplomatiques comme le National democratic institute (NDI), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Ambassade de la Belgique et s’est tenu dans les locaux des Nations unies aux droits de l’homme en Guinée.
La première vice-présidente du Conseil national de transition (CNT), qui a présidé la rencontre, a salué l’initiative de la COFEPAD-Guinée, tout en soulignant que ‘’pendant cette transition, nous sommes en train de voir beaucoup d’actes posés par le chef de l’exécutif tels que inscrits dans la charte. Des initiatives comme celle-ci peuvent nous aider à obtenir de bons résultats d’ici la fin de cette transition’’.
Hadja Maimouna Yombouno assure que ‘’cette transition est une chance pour les femmes de Guinée qui doivent s’en approprier, parce que là, elles ont l’occasion de faire entendre leur avis au moment de la rédaction de la loi fondamentale’’.
Le représentant du haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a pour sa part rappelé que ‘’l’une des tâches que se sont assignées les autorités de la transition est la rédaction et l’adoption d’une nouvelle constitution et la poursuite des réformes législatives et institutionnelles idoines pour l’effectivité des engagements de la Guinée en matière des droits de l’homme y compris celui des femmes et l’égalité du genre’’.
Dr Patrice Vahard qui a réitéré l’engagement de son institution à accompagner ces genres d’initiatives, précise que ‘’c’est dans la poursuite de ces efforts inlassables entamés depuis ces dernières décennies et dans la perspective d’une meilleure participation au processus de transition en République de Guinée que vous mesdames, membres de la COFEPAD, et conscientes de vos droits conférés par les éléments cités plus haut notamment la résolution 1325 du conseil de sécurité, que vous vous mobilisez afin qu’ensemble nous contribuons tous à la prise en compte de la dimension genre dans les textes de loi en chantier au cours de cette transition’’.
‘’A travers cette résolution, les Nations Unies reconnaissent que la paix n’est durable qu’avec la pleine inclusion des femmes et qu’elle est indissoluble avec l’égalité des sexes. Il s’agira de nous investir non seulement pour la préservation et la consolidation des acquis en termes de promotion et de protection des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, notamment dans la constitution et le code électoral, mais surtout l’alignement de ces textes au standard international pour la promotion et de protection des droits de la femmes. Nous avons du travail à faire et cet atelier est un maillon important dans ce processus qui ne s’achèvera que lorsque la nouvelle constitution, le nouveau code électoral et tous les autres instruments légaux adoptés aussi bien dans le cadre de la transition que par les prochaines législatures, auront effectivement tenu la promesse de l’inclusion de la femme à tous les niveaux de la vie publique et privés. C’est un parcours qui requiert plus d’engagement et pas de découragement’’, a-t-il expliqué.
La présidente de la COFEPAD affirme que cet atelier de renforcement des capacités de plaidoyer a pour objectif ‘’d’outiller nos membres afin qu’on puisse s’impliquer dans l’élaboration, la rédaction ou le toilettage des textes au niveau du CNT, à la faveur de cette transition’’.
‘’Nous savons qu’il y a de vastes qui doivent être ouverts notamment sur le plan juridique et aussi continuer à lutter pour la préservation de tous les acquis parce que nous ne souhaitons pas voir ces acquis péricliter. Aussi la consolidation de tout ce que nous avons obtenu comme résultats probants pour la défense des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables en république de Guinée’’, ajoute Zalikatou Diallo.
C’est pourquoi, l’ancienne ministre lance un appel à toutes les associations féminines de Guinée pour que la ‘’convergence qui sera mise en place dans les jours et semaines à venir, puisse fédérer toutes les initiatives afin qu’on mutualise nos efforts pour pouvoir parler d’une même voix et influencer le cours des décisions à tous les niveaux pour que le rêve longtemps caressé de voir l’égalité des sexe être une réalités soit une parfaite réussite en République de Guinée’’.
Zalikatou Diallo indique que des ‘’actions seront menées sur le terrain en synergie avec d’autres entités pour pouvoir commencer à faire ce plaidoyer. Nous avons déjà commencé au niveau des autorités, pour que la dimension genre soit prise en compte au niveau de tous les textes majeurs, notamment la constitution, le code électoral, la charte des partis politiques avant d’aller aux différentes élections qui pointent à l’horizon’’.
Aicha Nanette Conté, la patronne du département de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables a rehaussé de sa présence à la rencontre. Elle a promis le soutien de son ministère pour que ‘’les personnes vulnérables soient prises en compte et que surtout le genre soit respecté. Ce sera notre