L’affaire a fait grand bruit et choqué plus d’un à Coyah et à travers tout le pays. Un militaire est accusé d’avoir battu à mort son épouse qui l’aurait surpris avec une autre femme dans leur maison en construction.
L’on continue d’enregistrer des violences conjugales aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Le dernier cas en date est celui enregistré à Coyah où un militaire est accusé d’avoir battu à mort son épouse du nom de Bountouraby Camara connue sous le sobriquet de N’natö. Le vendredi, en signe de solidarité, des femmes ont pris d’assaut le siège des autorités locales au quartier Fily pour dénoncer cette mort tragique. Et l’on apprend que ce n’est pas la première fois à Coyah qu’un homme tue sa femme. « Trop, c’est trop. Les femmes ne sont pas des tam-tams sur lesquels on doit toujours taper. Ce n’est pas la première fois qu’un homme tue banalement et injustement sa femme à Coyah en lui administrant des coups de poing…Nous sommes-là, ce matin, pour demander aux autorités locales de nous respecter et nous aider à rendre justice », a confié une manifestante.
Les témoignages recueillis dans la famille de la défunte et du voisinage soutiennent que Naby Laye, militaire de profession, aurait roué de coups sa femme le dimanche 21 août après que celle-ci l’ait surpris avec une femme dans leur maison en construction. La pauvre a finalement rendu l’âme le jeudi. La famille de la défunte aurait porté plainte contre son mari militaire qui s’est rendu lui-même aux forces de sécurité. Il est à espérer que justice sera rendue dans cette affaire.
Bintou Kaba