L’atelier régional du partenariat de Ouagadougou (PO) sur la recherche en santé reproductive et planification familiale a été lancé, hier lundi 10 octobre 2022, à Conakry.
Durant trois jours, les participants venus de 9 pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Guinée, Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) se pencheront sur l’identification des chercheurs et institutions de recherche dans le domaine de la planification familiale et débattront des thématiques connexes, comme la scolarisation de la fille, l’autonomisation de la femme, l’engagement des hommes en Afrique de l’ouest Francophone.
Présidant la cérémonie, la cheffe de cabinet a, au nom du ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, salué la tenue de cette grande rencontre régionale à Conakry.
Selon Mme Khaité Sall, cette année la Guinée a rehaussé l’ambition de l’achat des contraceptifs de 50 à 70 %.
Pour la Cheffe de Cabinet, cela démontre la volonté des nouvelles autorités à accompagner les filles et les familles guinéennes.
« Cet atelier régional est très important, parce qu’il vise à promouvoir la recherche en utilisant le contenu local, les capacités locales de nos experts ici présents, pour avoir des données fiables, pour encourager la prise de décisions au niveau des autorités », a-t-elle indiqué.
Abordant dans le même sens, la Directrice nationale de la santé familiale et la nutrition souligne que depuis 2022, la Guinée envisage d’aller à 75% de l’achat des besoins en contraceptif.
Parlant des enfants, Dr Dieney Fadima Kaba indique que le ministère de la Santé compte améliorer le besoin des adolescents qui sont les couches les plus vulnérables exposées aux conséquences des grossesses non désirées.
Pour Marie Bâ, Directrice de l’unité de coordination du partenariat de Ouagadougou, l’organisation a décidé d’avoir des objectifs plus ambitieux pour les années à venir et des modèles de contraceptif d’ici 2030.
Selon elle, cela va permettre d’améliorer la santé des jeunes filles et des femmes en Guinée, mais également dans les huit pays du partenariat de Ouagadougou.