Pour la circonstance, El hadj Mamadouba Soumah, président du conseil de quartier de Gbessia, a tout d’abord remercié ceux qui ont choisi la commune de Matoto pour célébrer cette importante journée. Avant d’ajouter : « Tout droit doit être respecté. Cette journée est fêtée aujourd’hui, les citoyens de matoto seront très reconnaissants envers les organisateurs de cette journée. Parce que, le droit de l’homme mérite que l’on en parle à tout moment », a-t-il souligné .
Pour Ibrahima Sacko, chargé des programmes et de protection des droits humains au Haut commissariat des droits de l’homme en Guinée dira de son côté que les questions des droits de l’homme, c’est pour tout le monde. « Aujourd’hui, nous avons appelé nos mamans, nos sœurs, nos frères pour que tout le monde comprenne un peu la portée de ce qu’on appelle les droits de l’homme. Parce que ce sont des droits qui sont inhérents à la personne humaine. C’est vrai que la République de Guinée a ratifié la quasi-totalité des conventions internationales en matière des droits de l’homme et des droits humains. Nous travaillons beaucoup avec le gouvernement guinéen surtout celui de la transition pour la mise en oeuvre ce que la Guinée a prise au niveau international », a-t-il fait savoir..
« Il faut reconnaître que même le fait de ratifier ces conventions est déjà un grand progrès. Nous sommes en train aussi de travailler avec le gouvernement pour améliorer la question des droits de l’homme », a-t-il renchéri.
Très satisfait du choix porté sur sa commune pour célébrer le 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits humains,
Mamadouba Tos Camara, maire de Matoto affirme qu’il est de son devoir de faire en sorte que la population y adhère.
« Qui parle de dignité, parle de personnalité humaine, qui parle de liberté parle du respect des droits et des lois en République de Guinée. Le colonel Mamadi Doumbouya, président de la République en a fait aujourd’hui sa priorité depuis son arrivée », a-t-il dit devant ses citoyens.