Faire fonctionner une radio à Labé est un véritable casse-tête. En cause, le manque criard d’électricité dans la ville. L’unique moyen garant pour une énergie en temps voulu, ce sont les groupes électrogènes. D’ailleurs, chacune des radios en place en a un. Ce qui est un lourd fardeau financier pour le propriétaire ou le gestionnaire.

Des radios privées, il y en a beaucoup maintenant dans la cité Karamoko. Actuellement, elles sont au nombre de huit (8). Il s’agit de GPP FM, d’Espace FM, de Familia FM, d’Espérance FM, de Djoma FM, de BTA FM, de Kalack FM et d’Evasion FM. A part Espace FM et Kalack FM, les autres se trouvent en plein centre-ville. Mais cet emplacement ne leur profite pas en courant électrique. Sans groupes électrogènes, leur fonctionnement continu est impossible.

L’autre moyen par lequel les radios s’approvisionnent en energie pour leur fonctionnement, ce sont les panneaux solaires. Mais ceux-ci ne tiennent que pour quelques heures. Et puis, en cette saison pluvieuse, le soleil seulement ne suffit pas pour les charger. C’est pourquoi chez certains de ces médias, c’est par les groupes électrogènes que la charge se fait.

A Labé, les médias ne sont pas les seules entreprises qui souffrent énormément du manque d’électricité. C’est plutôt tout le milieu entrepreneurial. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les banques et sociétés de téléphonie par exemple pour toucher du doigt cette réalité.

 

Labé est l’une des villes de la Guinée où le courant électrique n’a jamais été stable. Les causes sont nombreuses. Il s’agit principalement de l’existence de tout barrage hydroélectrique et de l’insuffisance de la quantité fournie à partir du réseau électrique national.