05 Septembre 2021- 05 septembre 2023, cela fait exactement deux ans que le CNRD accédait au pouvoir grâce au coup de force orchestré par les forces spéciales en sa tête le colonel Mamady Doumbouya qui a plongé notre pays dans la transition. Une transition avec beaucoup défis à relever et des attentes de la part de la population. Durant deux ans de gestion et gouvernance de CNRD au pouvoir, plusieurs actions fortes ont été prises dans divers départements pour l’amélioration des conditions de vie de la population.
c’est le cas par exemple du département de l’agriculture, où sous le management du ministre Mamadou Nagnalen Barry, plusieurs reformes ont été engagées pour le bonheur des produits et d’éleveurs.
Parmi les actes prioritaires figurent l’augmentation du budget du ministère de l’agriculture et de l’élevage qui passe 600 milliards GNF à 1900 milliards GNF, soit la plus grande hausse budgétaire jamais faite en Guinée.
Dans le but de mécaniser et de moderniser ce secteur, le gouvernement a fait des acquisitions des centaines de tracteurs et des moissonneuses-bateuses, d’engins agricoles afin d’en faire un pilier de développement socio-économique en Guinée.
L’amélioration des techniques agricoles passe aussi par les rendements à travers des semences. Celles-ci sont passées de 200 tonnes en 2022 à près de 5000 tonnes cette année.
Dans la même perspective d’accompagner les agriculteurs, le premier ministre Dr Bernard Gomou a, au nom du président de la république, le colonel Mamady Doumbouya, a remis un tableau de 28 000 tonnes d’engrais urée à la chambre nationale de l’agriculture pour la distribution aux producteurs sur toute l’étendue du territoire national au prix subventionné de 300 000GNF par sac à cela s’ajoute à la commande des 27 500 tonnes de NPK mis à la disposition des producteurs en Mai 2023 et les 500 tonnes distribués en région forestière.
Ainsi, la politique de la refondation verte a permis l’acquisition de plus 56 000 tonnes de nouveaux stocks d’engrais pour la seule campagne 2023.
Pour la bonne marche de la campagne agricole 2023-2024, le gouvernement a prévoit d’accompagner les services déconcentrés pour une production témoin, incluant un tracteur, du carburant, de l’engrais, de la semence, des herbicides et des ressources financières pour la main-d’œuvre.
Également les réformes ont été engagées depuis le 05 septembre 2021 notamment le revue de quelques textes de lois et stratégies nationales comme le Plan National d’Investissement Agricole de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle ( PNIASAN) et la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture ( SNDR2).
Sur le plan organisationnel, un diagnostic des ressources humaines a permis de réaliser 11 milliards GNF d’économie par an. Quelques 53 fonctionnaires décédés continuaient de » percevoir », 255 fonctionnaires fictifs et 73 contractuels temporaires consignés continuaient de »percevoir » leurs salaires.
Pour accroître la productivité, l’État a amélioré l’accès sécurisé au foncier à travers la facilitation de l’obtention de 18 984 ha au profit des agro entrepreneurs.
L’agriculture n’est pas le secteur à avancer l’élevage en est autre.
D’ailleurs, une commande de 10 000 tonnes de maïs pour l’alimentation de la volaille ainsi que l’importation de 179 vaches montbéliardes pour la production de lait ont été lancées. Mais aussi L’Etat a acquis 4 millions de doses de vaccins contre la rage, le charbon bactéridien, le charbon symptomatique, maladie du new castel, PPR et 390 motos ont été acquises, destinées aux vétérinaires pour la surveillance des maladies animales.
Cette croissance a été renforcée par la mise en place d’un accès au financement mieux adapté.
Le gouvernement ne lésine pas sur les moyens dans l’accompagnement des producteurs. Si les acteurs de la filière pomme de terre ont bénéficié de 35 milliards de francs guinéens avec pour objectif de faire passer la production de 50 000 à 80 000 tonnes, ceux de l’élevage ont bénéficié de 29 milliards GNF pour l’acquisition de 10 000 tonnes de maïs.
Par ailleurs, environ 1 millions de francs guinéens sont alloués à la relance de l’huilerie de Dabola et 2 milliards GNF à la société FAPEL pour la production d’outils. Enfin l’État a accordé un financement de 136 millions GNF aux projets agropastoraux et envisage de former 3000 jeunes agriculteurs à travers le projet AGRIJEUNE.
En dépit de ses acquis, le secteur de l’agriculture et de l’élevage à d’énormes défis à relever surtout assurer l’autosuffisance alimentaire de la population.
Synergie des médias en ligne/An 2 CNRD.