« On est tombé dans un groupe qu’on appelle le groupe de la mort, mais je pense que c’est le groupe où il ne faudra pas dormir. On ne pourra pas se permettre de penser que ça passera contre tel et contre l’autre non.
En plus on commence par le Cameroun, puis la Gambie avant le derby face au Sénégal. Je pense que tout calcul sera inutile, il faudra qu’on arrive prêt. Je prie le bon Dieu pour que tous nos joueurs arrivent en forme physique pour faire un bon stage et se préparer correctement. Jouer un ou deux matchs amicaux pour arriver en Côte d’Ivoire où on sera attendu et supporté comme jamais.
Contre la Gambie, on pourra parler de revanche, car depuis on ne les a pas joué pour nous mesurer de nouveau à eux. Mais pour passer, on est obligé de les battre, il n’y a pas d’arrangement. Et contre le Sénégal, c’est un derby. On avait fait un gros match contre eux. Bref, il n’y aura pas de petit match dans ce groupe et c’est le plus interessant.
Lors de la dernière CAN au Cameroun, on disait être en reconstruction. Et là on est encore en construction, mais avec deux ans de plus. Les garçons feront leur deuxième, d’autres leur troisième et même quatrième CAN.
Donc, on progresse et on prend de l’expérience. C’est ce qu’on était venu chercher, c’est à dire passer les huitièmes de finale. Il faudra montrer qu’on a progressé et qu’on est arrivé à une forme de maturité, même si on sait qu’on l’aura plutôt dans deux ans encore. Mais on n’a pas le temps d’attendre et on aime aller vite », s’est-il confié .