Les travaux de cette assises ont démarré ce lundi 04 décembre 2023 à Conakry sous le thème « Droit Transitoire en Afrique » en présence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement Dr Bernard Gomou, représentant le President de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya, ainsi que les présidents des Institutions Républicaines et de nombreux autres invités.
Ces assises qui se dérouleront sur trois (3) jours sous l’initiative de la plus haute institution juridique du pays la Cour Suprême, connaîtront la participation d’éminentes personnalités du droit en termes de Présidents et anciens Présidents de Cours suprêmes et constitutionnels, de professeurs d’université de droit privé et public, de présidents de cours et tribunaux venus du Benin, du Togo, du Niger, de la France.
Ces travaux de Conakry auront pour objectifs spécifiques entre autres d’examiner, à partir des études de cas concrets et récents, les causes, les manifestations des crises politiques et les effets de celles-ci sur l’Etat en Afrique, l’analyser la nature juridique et pertinence des accords politiques et autres modes de gestion de l’Etat mis en place. Plus loin, ils auront également pour objectif de donner une réponse à la crise, ainsi que leur impact sur les acquis démocratiques, mesurer l’effet transformant de la notion de crise sur les paramètres de constitution.
Dans son allocution de circonstance, le Premier Président de la Cour Suprême a souhaité la bienvenue à toutes les délégations en terre guinéenne au nom de ses collègues, présidents des hautes Juridictions Francophones.
Pour Fodé Bangoura, ce colloque donnera non seulement les bases d’un droit applicable en période de transition mais aussi une garantie immuable au respect de l’ordre constitutionnel.
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement;
Mesdames et Messieurs les honorables conseillers au Conseil National de la Transition;
Messieurs les anciens Premiers Ministres ;
Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et représentants des organisations internationales;
Madame la Gouverneur de Conakry ;
Distingués invités ;
En ce jour mémorable, il m’est particulièrement agréable, de vous souhaiter, au nom des membres de la Cour Suprême de Guinée, la très chaleureuse et cordiale bienvenue dans cette salle, haut lieu de réflexion et vous remerciez d’avoir accepté, par votre présence d’apporter votre soutien à la réussite de ce colloque, témoignant ainsi de l’intérêt que le corps social de notre pays porte à l’œuvre de justice, notre cause commune.
Mesdames et Messieurs, chers participants;
C’est pour moi une véritable satisfaction de vous voir réunis, ici, en terre africaine de Guinée pour débattre et échanger sur la thématique « Droit Transitoire en Afrique » qui à notre avis, a toute son
importance au moment où nos pays dans maints endroits sont confrontés à l’épineuse question de la transition.
Le thème de notre colloque est la preuve de l’intérêt croissant que notre association accorde à toutes les questions suscitées par l’évolution de nos pays.
Ce thème « Droit Transitoire en Afrique » nous permettra de proposer des approches de solutions sur quel droit appliqué en période transitoire ? Quel rôle la justice doit jouer dans la gestion des transitions politiques? Quels mécanismes juridiques (normatifs et institutionnels) pour la prévention des crises politiques en Afrique ?
Ces questions nous invitent, Magistrats des hautes juridictions, Professeurs d’Universités, Professionnels et praticiens de Droit à réfléchir sur la thématique de notre colloque.
Monsieur le Gouvernement; Premier Ministre, Chef du gouvernement,
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs, chers participants
Dans la plupart de nos pays, nous assistons au phénomène de transition politique. Il est devenu préoccupant et doit nous amener tous à y réfléchir afin d’essayer d’amener tous les peuples africains à respecter strictement l’ordre constitutionnel.
Ce colloque voudrait donner non seulement les bases d’un droit applicable en période de transition mais aussi une garantie immuable au respect de l’ordre constitutionnel.
Leperroquetguinee.com vous propose le discours intégral du Premier Président de la Cour Suprême
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement représentant son Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Votre présence parmi nous ce matin, Monsieur le Premier Ministre, est le témoignage éloquent de l’intérêt tout particulier que porte le chef de l’Etat à notre réseau qui regroupe les Hautes Juridictions Francophones d’Afrique. Cet intérêt traduit clairement, non seulement la foi du Chef de l’Etat en la justice qu’il a proclamé comme étant la boussole de la transition, mais aussi sa volonté ferme de voir se renforcer et se consolider, l’intégration juridique et judiciaire francophone.
Au nom de mes collègues, Présidents des Hautes Juridictions Francophones et à mon nom personnel, je voudrais vous prier. Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de bien vouloir transmettre à son Excellence Colonel Mamady DOUMBOUYA, Président du conseil supérieur de la magistrature, nos sincères remerciements et nos sentiments de profonde reconnaissance pour avoir accepté et
favorisé la tenue des assises de notre association en terre guinéenne.
A vous-même et votre Gouvernement, nous exprimons notre infinie gratitude pour votre sollicitude à l’endroit de notre réseau et pour le soutien matériel et financier que vous nous apportez à l’occasion de la tenue de ce colloque dont vous ouvrirez, dans quelques instants, les travaux.
Monsieur le Premier Ministre, Chef du gouvernement
Monsieur le Président du Conseil National de la Transition (CNT);
Monsieur le Président de la Haute Autorité de la Communication (HAC);
Monsieur le Président du Conseil Economique et Social;
Monsieur le Président du Conseil d’Administration de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AAHJF), Président de la Cour Suprême du Benin;
Mesdames et Messieurs les Présidents des hautes juridictions nationales et communautaires;
Monsieur le représentant de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF);
Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement;
Mesdames et Messieurs les honorables conseillers au Conseil National de la Transition;
Messieurs les anciens Premiers Ministres ;
Excellences Mesdames et Messieurs les ambassadeurs et représentants des organisations internationales;
Madame la Gouverneur de Conakry ;
Mesdames et Messieurs, chers participants;
La thématique de notre colloque de ces trois jours attend de nos travaux les pistes de réflexions, des réponses aux questions et des conclusions qui aideront à œuvrer efficacement et durablement pour la consolidation de la démocratie et l’Etat de droit dans notre espace juridique l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AA- HJF) et sur notre continent. Je reste convaincu que nos compétences et notre disponibilité à mener à bien ces réflexions, et à partager nos expériences permettront que nos travaux soient couronnés de succès.
Je vous remercie pour votre aimable attention.