Un concours national de recrutement de cinquante (50) huissiers de justice a démarré le dimanche 20 octobre 2024 à Conakry sous la conduite de la secrétaire générale du ministère de la justice et des droits de l’homme, Irène Marie Hadjimalis.

Quatre cents trente-six (436) candidats ont affronté les premières épreuves de ce test au centre de formation judiciaire et au lycée 2 octobre.

Ce recrutement s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement guinéen de renforcer l’appareil judiciaire du pays, indique une source officielle. C’est pourquoi au nom du garde des Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme, la Secrétaire générale a insisté sur l’importance de ces recrutements. En encourageant les candidats à faire preuve de rigueur et d’intégrité dans cette compétition.

Reppelant que « les huissiers de justice constituent un maillon incontournable dans la chaîne judiciaire », la représentante du ministre Yaya Kairaba Kaba a émis l’espoir que l’égalité de chance des candidats constituera la pierre angulaire du présent concours.

Mais avant, le Directeur du Centre de formation judiciaire, Alhassane Mabinti Camara a souhaité la bienvenue à la délégation de la représentante du ministre Yaya Kairaba Kaba et bonne chance aux candidats.

Le Président de la Chambre des Huissiers de Guinée, dans son allocution, a souligné l’importance du métier d’huissier de justice.

« …n’est pas huissier qui le veut. Il faut avoir une probité, la maîtrise des dossiers, les textes de lois », a fait savoir Sory Daouda Camara.

Les candidats ont affronté ce premier jour, l’épreuve de procédure civile et les lois d’exécution. « Cette première phase sera celle d’admissibilité et ceux qui seront admis seront ceux-là qui seront permis de passer plus tard les épreuves orales que nous allons faire. Et les gagnants à l’épreuve orale seront les candidats définitivement admis », a indiqué pour sa part, la présidente du jury, Me Mohamed Hussein Zorah.

Les candidats retenus viendront combler le manque criard d’huissiers de justice. Ce qui facilitera, sans doute, l’execution des décisions de justice et l’accès à une justice équitable pour tous, croient savoir de nombreux observateurs.

La rédaction