Le 1er novembre 1958, il y a 66 ans, l’armée guinéenne était créée en vue de consolider l’indépendance fraîchement arrachée de haute lutte des mains du colonisateur français. C’était sous la conduite de feu Ahmed Sékou Touré et de ses valeureux compagnons. Et depuis lors c’est une armée au service de son peuple qu’elle demeure.
Sous la première République, les militaires guinéens ont pris une part active à la lutte de libération des pays d’Afrique encore sous le joug colonial. Parmi ces pays, on peut citer notamment la Guinée-Bissau, le Mozambique, l’Angola. Sans oublier la bravoure dont elle a fait preuve lors de l’agression perfide contre le pays, le 22 novembre 1970, avec la complicité avérée de certains opposants en exil.
Sous la deuxième République, les soldats guinéens se sont positivement distingués dans les missions d’interposition et de stabilisation en Sierra-Leone et au Liberia, deux pays limitrophes qui ont connu de longues années de guerre civile. En 2000, sous la clairvoyance du Général Lansana Conté, deuxième président de la République, l’armée a réussi à repousser les hordes de rebelles qui s’étaient attaquées au pays dans sa partie sud.
Sous la troisième République, des militaires guinéens ont été envoyés au Mali sous le drapeau onusien, à une mission de stabilisation de ce pays frère en proie à des mouvements djihadistes.
Le 5 septembre 2021, ces forces armées, sous la conduite de Mamadi Doumbouya, alors Colonel et commandant du Groupement des Forces Spéciales, «ont pris leur responsabilité» en renversant le président qui entamait un mandat après dix ans gestion marquée par la gabegie financière, la corruption entre autres.
Depuis cette prise de responsabilité des forces armées, beaucoup de réformes courageuses ont été opérées afin d’offrir aux Guinéens dans l’ensemble, et aux étrangers vivant en Guinée, un cadre de vie agréable. Des routes, des ponts, des écoles et des hôpitaux sont construits aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays. Ce qui fait dire à beaucoup de ses concitoyens que « le Général Mamadi Doumbouya n’est une solution mais la solution » au maux dont souffre la République de Guinée.
Ousmane Bony, administrateur civil