Maxime Poma, avocat inscrit au barreau du Mali et Président en exercice de la Conférence des Jeunes Avocats de l’Espace UEMOA participe à la rentrée solennelle du barreau de Guinée. Il livre ici ses sentiments.
-Vous venez d’assister au lancement officiel des festivités de la rentrée solennelle du barreau de Guinée. Qu’est ce que vous retenez de cette cérémonie ?
Cette rentrée est, si je ne m’abuse, une première en terre guinéenne. Elle est organisée par le Barreau de Guinnée avec l’appui très remarquable de l’Association des Jeunes Avocats de Guinée. Ils ont mis le paquet pour que l’on parte, rien qu’avec la thématique présentée au compte du lancement de la première journée de formation en prélude de la rentrée solennelle, avec un enseignement général, bien outillés et très instruits. cela nous servira désormais de boussole pour évoluer dans notre profession et notre pratique d’avocat ici en Guinée comme ailleurs.
-On dît souvent que le Mali et la Guinée sont deux poumons d’un même corps. Qu’est ce que vous avez ressenti depuis que vous êtes arrivés? Quel accueil vous a été réservé?
Un accueil extraordinaire! Sans pareil, je dirais. De ma descente de l’avion, le dimanche jusqu’à ce jour, je n’ai été que chaleureusement et fraternellement reçu, bien au-delà de la confraternité. Donc je ne peux que saluer, pas que mes Confrères Guinéens seulement, mais toute la population guinéenne pour cette disposition à accueillir, à recevoir et à donner le maximum deux-mêmes pour le bien-être de leurs frères venus d’ailleurs et surtout de moi, du Mali qui n’est que le second poumons du même corps que constitue nos peuples.
-Etant le président en exercice des jeunes avocats de l’Afrique de l’ouest, quelles sont vos perspectives pour 2025?
2025 sera une continuité de la bonne collaboration de nos unions et associations de jeunes avocats qui n’ont manqué de se mettre ensemble et se soutenir au mieux des intérêts de notre noble profession en général et de ceux des jeunes Avocats en particulier à travers des réflexions scientifiques et partage d’expériences au service de nos populations, au bénéfice du droit en général et des libertés publiques en particulier.
-Votre mot de la fin.
J’exhorte mes confrères guinéens et ceux de nos autres pays ici présents tout comme ceux qui n’ont pu effectuer le déplacement, à l’union sacrée, bienveillante, à l’union dans le sens de mieux faire, bien faire, de s’entre-épauler pour l’excellence, en tout, par tout, pour tout et pour tous!
la Rédaction