Âgée d’une quarantaine d’années, Aissatou Bangoura porteuse d’handicap résidente au quartier abattoir dans la commune urbaine de kindia vit de la mendicité depuis plusieurs années. Veuve et mère de cinq enfants, cette dame rencontre d’énormes difficultés pour tenir les deux bouts afin de nourrir ses enfants et s’occuper de leurs scolarité.
Chaque jour du matin au soir, assise dans son vélo au grand Marché précisément le carrefour CFAO d’où elle s’arrête. Aissatou Bangoura rencontre d’énormes difficultés depuis le décès de son mari et elle est confrontée à nourrir plusieurs bouches malgré son handicap, elle est contrainte à faire la mendicité.
»Mon mari s’appelait Ousmane Camara et il est décédé ça fait longtemps. Il m’a laissé six enfants mais un enfant est décédé donc il me reste cinq enfants. Ces enfants leur nourriture, leur habillement et leur étude en français comme en arabe c’est moi qui assure alors que je ne travaille pas. Nous vivons de ce que les bonnes volontés me donne c’est à dire les 1000fg, 2000fg etc. Mes enfants et moi nous vivons de cela. Le moment où je vous parle, ma petite fille est très malade et je n’ai personne pour m’aider à l’envoyer à l’hôpital. Peu qu’on gagne actuellement c’est de nourrir la famille ou soigner ma petite fille. » A t- elle déclaré.
Aissatou Bangoura dit n’avoir jamais bénéficié d’un accompagnement de la part des autorités. Elle paie le loyer à 250000fg.
»Je suis là chaque jour sous la pluie ou sous le soleil c’est parce que je n’ai rien et je suis infirme et il n’ya personne pour m’aider sauf les bonnes volontés qui ont pitié de nous. Je demande tout un chacun denous venir en aide. »
Amara Sylla kindia, pour leperroquetguinee.com