Selon Jeune Afrique, l’ancien président guinéen, Alpha Condé, est détenu dans le QG des forces spéciales au Palais du peuple, à l’entrée de Kaloum.
Selon le journal panafricain, Alpha Condé dispose d’une chambre, d’un salon et d’une salle de bain, mais n’a accès ni à ses téléphones, ni à la radio.
Par ailleurs, révèle le journal, la télévision, qu’il a un temps pu regarder, lui a été retirée car, selon ses gardiens, « il s’énerve chaque fois qu’il voit le lieutenant-colonel Doumbouya à l’écran et cela affecte son état de santé ».
L’ex président qui se plaint beaucoup de ne pas pouvoir accéder à sa salle de sport, aurait lors de l’entrevue avec la mission de la Cedeao a abordé la question de la lettre de démission qu’il refuse de signer. « Je préfère être tué que de signer ma démission », a-t-il fait savoir, selon nos confrères de JA. La junte et la délégation se seraient donc mis d’accord pour y renoncer.
Selon le journal, Doumbouya et ses hommes qui continuent à exprimer à l’égard d’Alpha Condé une certaine déférence exigent plusieurs conditions : Alpha Condé devra rester en retrait, à l’instar d’Ibrahim Boubacar Keïta, et ne faire aucune déclaration, que ce soit à l’endroit de la junte ou de la vie politique du pays. Des garanties difficiles à obtenir, selon un interlocuteur du journal.
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