Ils tenteront de vous livrer à la vindicte médiatique. Ils tenteront par mille moyens de clouer au pilori votre honneur et votre réputation. L’ennemi, vous le voyez, fait et fera flèche de tout bois pour anéantir l’engagement qui est le vôtre. Vous concernant ils sont et resteront sans répit ; ils se battront bec et ongle rien que pour vous voir au sol. Mais mon frère ne les répondez pas et ne les en voulez point, car ils ne savent pas ce qu’ils font.
La cabale contre vous ne s’en cache plus. Elle avance désormais à visage découvert. Elle ne rate aucune occasion pour jeter l’opprobre sur votre honneur et même par fois sur votre dignité. Mais ils sont au regret de constater que toutes les manœuvres machiavéliques ourdies contre votre personne se soldent par un échec, on ne peu plus, cuisant. A présent, ils changent de fusils d’épaule. Ils s’activent sournoisement mais vainement à vous livrer au lynchage médiatique. Encore malheureusement pour eux, leur plan est connu de tous. C’est de notoriété publique, comme on dit.
Mais à quoi vous attendiez-vous, monsieur le Ministre ? De toutes les façons nous nous ne sommes guère surpris de cette ignominie. Vous aussi, j’espère. En tout cas nous nous savions que les reformes hardiment engagées par vous et votre vaillant Président, le Colonel Mamadi Doumbouya, ne feraient pas que de joyeux. Elles touchent à des intérêts égoïstes et claniques. Acculés, les réactionnaires, dans ces conditions, n’ont hélas d’autres choix que de torpiller le navire en s’en prenant d’abord à vous le détenteur de la boussole et à notre vaillant commandant en chef, le Colonel Mamadi Doumbouya. Voilà en un mot comme en mille, le véritable fond du problème.
Mais ils oublient qu’il en faut beaucoup plus pour en venir à bout d’un esprit aussi vivace, aussi coriace que le vôtre. Ils souhaitent vous voir abdiquer face à leur machine infernale qui a longtemps eu pion sur rue dans notre république. Ils adorent marcher sur nos lois, piller nos maigres ressources et disposer de nos peuples qu’ils tiennent taillable et corvéable à merci. Leur enlever ce « privilège », arracher ce bifteck de leur bouche les rend paranoïaques. Et, tel un félin éclopé, ils s’attaquent à tout le monde, vous en premier, monsieur le ministre.
Par Mohamed Lamine Sylla
Journaliste Editorialiste