Madame la Secrétaire Générale, du Ministère de la Justice et des droits de l’homme;
Monsieur le Premier Président de la Cour suprême
Monsieur le Commissaire général du gouvernement;
Messieurs les Présidents de chambres de la Cour des comptes;
Madame et monsieur les commissaires du gouvernement;
Monsieur le Secrétaire général de la Cour des comptes;
Mesdames et messieurs les conseillers maîtres;
Monsieur le Premier président de la Cour d’appel;
Monsieur le Procureur général près la Cour d’appel;
Monsieur le Préfet de Coyah
Messieurs les greffiers de la Cour des comptes; Mesdames et messieurs les assistants vérificateurs
Messieurs les facilitateurs;
Mesdames et messieurs, chers invités en vos qualités et grade tout protocole observé;
Mesdames et messieurs, chers participants,
L’honneur m’échoit de vous accueillir ce matin à l’hôtel < MAISON BLANCHE > dans le cadire de l’atelier de formation portant sur le thème Ethique et déontologie du Magistrat » à l’attention du personnel de contrôle de la Cour des comptes, constitué des magistrats, des greffiers et des assistants vérificateurs.
Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, comme je vous l’avais annoncé lors de votre visite de prise de contact avec la Cour des Comptes, l’atelier dont vous avez l’honneur de présider la cérémonie d’ouverture maintenant, s’inscrit dans la dynamique de mise en œuvre de notre plan de formation pour la période 2024-2026. Les sessions de formation qui suivront tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de notre pays, seront essentiellement axées sur les aspects techniques propres à la magistrature financière, raison pour laquelle il a été envisagé que le présent atelier se tienne en prélude, afin de donner aux participants, une vision plus globale de la carrière de magistrat.
Chers collègues magistrats, chers greffiers et assistants vérificateurs, bref, chers membres du personnel de contrôle de la Cour des comptes de Guinée, durant deux jours, nous serons ensemble ici pour échanger et cerner des notions comme:
L’indépendance qui requiert des magistrats, un état d’esprit, un savoir-être et un savoir-faire qui doivent être enseignés, cultivés et approfondis tout au long de la carrière.
L’impartialité qui conduit le magistrat à se tenir à équidistance des parties, de manière à rester impartial et objectif dans l’exercice de ses fonctions.
La réserve et la discrétion qui commandent que dans son expression publique, le magistrat fasse preuve de mesure afin de ne pas compromettre l’image d’impartialité de la justice, indispensable à la confiance du public. Cette exigence s’impose quel que soit le moyen de communication utilisé.
L’intégrité le magistrat se doit d’être intègre pour se conformer aux devoirs de son état. Il présente, dans son exercice professionnel et dans sa vie personnelle, les qualités d’intégrité qui le rendent digne d’exercer légitiment sa mission et assurer la confiance en la justice.
J’espère que le présent atelier, animé par des experts aguerris et expérimentés, permettra de renforcer et de consolider davantage votre savoir-faire et votre savoir être. Les enseignements que vous en tirerez, doivent vous être utiles dans votre travail au quotidien et je souhaite que chacun les applique dans l’exercice de ses fonctions.
Pour terminer mes propos, je tiens à vous souhaiter monsieur le Garde des Sceaux Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme ainsi qu’à tous ceux qui vous accompagnent, la bienvenue et vous exprime au nom des magistrats et autre personnel de contrôle, mes sincères remerciements pour votre présence à cet atelier qui se veut avant tout, un cadre de concertation et de dialogue entre collègues.
Puisse Dieu bénir la Guinée et les guinéens.
Je vous remercie !