Mesdames, Messieurs

Excellence Monsieur le Ministre,

Monsieur le chef de cabinet

Monsieur le Directeur Général et son Adjoint

C’est avec un réel bonheur que je prends la parole à l’occasion de l’ouverture de cette 1ere session du CA du Centre de formation judiciaire (CFJ).

Je voudrais commencer mon propos par exprimer ma profonde gratitude aux plus hautes autorités de notre pays pour avoir placé leur confiance à ma modeste personne pour présider un Conseil d’Administration aussi prestigieux.

Excellence Monsieur le Ministre,

Je mets l’occasion à profit pour vous réitérer mes sincères félicitations suite à votre nomination à la tête de notre département.

Dès votre prise de service, vous avez imprimé une dynamique au service public de la justice.

Les membres du conseil d’administration sont déterminés à vous accompagner, dans votre noble et exaltante ambition de redorer le blason de la justice en République de Guinée.

Mesdames et Messieurs les membres de Conseil d’Administration,

L’autorité de nomination a jeté son dévolu sur chacun de nous. Elle nous a choisi parmi tant de femmes et d’hommes compétents et intègres pour impulser la formation judiciaire en particulier et le système judiciaire en général. Nous avons l’impérieuse obligation de réussir.

La formation des praticiens de droit est un défi toujours actuel. Car, nul ne doit prétendre être suffisamment formé pour rendre la justice. Apprendre pour en savoir plus est à la fois un droit et un devoir pour tout magistrat.

Mesdames et Messieurs

Jetant le regard sur les objectifs de reforme et de formation dans le domaine de la justice, je trouve utile de rappeler que le point 6 des résolutions de la table ronde de 1992 a été consacré à la mise en place

immédiate d’un centre de formation continue des magistrats et auxiliaires de justice avec un budget autonome, un programme cohérent, un suivi et un contrôle de la réalisation de ses objectifs.

Dans le même ordre d’idées, la loi organique L/054/CNT/2013 du 17 Mai 2013 portant statut des magistrats, en son chapitre 5 (articles 40,41,42,43) dispose que la formation continue et la spécialisation constituent un droit et un devoir pour tout magistrat.

Aussi, l’Etat doit créer les conditions matérielles et fournir les moyens financiers de la formation continue et de la spécialisation pour permettre aux praticiens du droit en général, les magistrats en particulier de satisfaire aux exigences et critères de compétence, d’efficacité et de professionnalisme.

Mesdames et Messieurs

Naturellement, les objectifs du centre de formation judiciaire et du conseil d’administration dépassent les dimensions d’un discours. Retenons ensemble que les magistrats doivent avoir un savoir, un savoir-être et savoir être à toute épreuve. Somme toute, le magistrat et d’essence grand. Il doit avoir une culture orale et écrite du droit. Et la formation est le support naturel de toutes ces qualités.

C’est en ces termes que je déclare ouverts les travaux de la première session du conseil d’administration du centre de formation judiciaire.

Je vous remercie.