Le lundi 5 juin, le coup d’envoi des examens nationaux, session 2023, a été donné sur toute l’étendue du territoire national.
Ce sont les candidats au Certificat d’Etudes Elémentaires (Entrée en 7ème Année) qui ont ouvert le bal. Ils ont eu à affronter leurs épreuves pendant trois jours d’affilée (lundi, mardi, mercredi). A noter qu’à la veille de cet examen, six candidates au CEE ont péri dans un naufrage dans la préfecture de Kouroussa alors qu’elles se rendaient à leur centre d’examen.
En route pour N’zérékoré pour le lancement des premières épreuves, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, a dû rebrousser chemin pour venir présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées. Après les candidats au Certificat d’Etudes Elémentaires (Entrée en 7ème Année), ce sont les candidats au brevet d’études du premier cycle qui sont sur le pont pour tenter de s’ouvrir les portes du lycée.
Un examen qui a été lancé le vendredi 9 juin aux quatre coins du pays. Les épreuves se déroulent pendant cinq jours (vendredi, samedi, lundi, mardi, mercredi). Mais il faut dire qu’une image de surveillance ayant fuité dans la presse et sur les réseaux sociaux a suscité une vague d’indignation dans l’opinion.
L’on a ainsi vu une surveillante en train de fouiller publiquement et de façon indécente une pauvre candidate qui n’avait que ses yeux pour pleurer. Pour certains, cette surveillante n’a fait que suivre à la lettre les consignes données par le ministère chargé des examens nationaux. Pour d’autres par contre, elle devrait être purement et simplement disqualifiée pour ce comportement qui a eu le don de choquer bon nombre de Guinéens.
A Kankan, Faranah et N’zérékoré, des candidats et des enseignants ont été épinglés pour tentative de fraude. C’est le baccalauréat unique qui bouclera la boucle des examens nationaux au compte de la session 2023.
Pour beaucoup d’observateurs, après les résultats catastrophiques enregistrés l’année dernière dans les trois examens nationaux (Certificat d’études élémentaires, brevet d’études du premier cycle, baccalauréat), ce sera un nouveau test pour le ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation pour redorer son blason en donnant la preuve que les choses ont qualitativement changé.
Espérons que toutes les dispositions idoines seront prises pour un bon déroulement de l’examen scolaire phare qu’est le baccalauréat, la porte d’entrée aux institutions d’enseignement supérieur du pays. Et c’est le lieu de rappeler que les examens nationaux ne se préparent pas le jour J mais dès la rentrée scolaire.
Les candidats, les parents d’élèves, les directeurs d’écoles privées devront jalousement garder cela à l’espoir pour éviter une vaine tentative de fraude, avec tous les risques que cela comporte. Bonne chance à tous les candidats.