1. « Atelier crucial : Renforcez vos capacités pour l’Examen Périodique Universel 2025 avec le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme! »
2. « Vers une Guinée plus juste : Découvrez les enjeux de l’Examen Périodique Universel 2025 lors de cet atelier exceptionnel! »
L’atelier de renforcement des capacités sur l’Examen Périodique Universel (EPU) 2025, initié par le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme à travers la Direction Nationale des Droits de l’Homme, et soutenu par l’ONU-Droit de l’Homme, a débuté hier jeudi, 18 avril 2024, dans un lieu de réception à Kindia. Son objectif est d’améliorer les compétences de tous les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des recommandations de 2020 concernant les droits de l’homme et le processus de l’Examen, selon votre quotidien en ligne, leperroquetguinee.com, à travers son envoyé spécial.
Il s’agit d’un atelier de renforcement des capacités réunissant une pléiade de cadres du comité interministériel des Droits de l’Homme. Cette rencontre stratégique s’inscrit dans une dynamique résolue de préparation à l’évaluation internationale cruciale qu’est l’EPU. Aminata Bangoura, directrice nationale des droits de l’homme au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, revient sur les enjeux de la tenue de cet atelier « Pour l’examen périodique universel que nous aurons à passer en 2025, la République de Guinée sera à son 4ème passage. La particularité sera surtout sur les droits spécifiques, les genres, les droits liés aux femmes, les enfants. Nous continuons à travailler dans ce cadre là pour réussir notre 4ème passage au titre de l’exercice 2025 en impliquant toutes les parties prenantes que ce soit les acteurs de la société civile mais aussi les membres du gouvernement, tous les ministères confondus. Cet atelier est prévu pour 3 jours du 18 au 20 avril 2024 dans la ville des agrumes. Les principales thématiques sont les techniques de rédaction du rapport mais les recommandations. Nous allons faire l’état des lieux de recommandations, tout ce qui a été mis en œuvre sur notre passage en 2020. À quel niveau nous en sommes pour pouvoir continuer la rédaction du rapport que nous aurons à soumettre en fin d’année 2024. L’objectif recherché est d’outiller les acteurs nationaux en terme des droits de l’homme pour qu’ils soient prêts à faire face à cet important examen. Nous devons aller à l’examen périodique universel en sachant c’est pourquoi nous sommes là. Et c’est ce que nous devons restituer au sein des droits de l’homme » a fait savoir la directrice nationale des droits de l’homme, Madame Aminata Bangoura.
Madame Cybèle Haupert, Haute représente adjointe de l’ONU-Droit de l’Homme en Guinée, ayant pris part à cette rencontre, a souligné l’importance de l’atelier de renforcement des capacités sur l’Examen Périodique Universel (EPU) à Kindia « Le passage de la Guinée lors du 4ème cycle de l’EPU revêt une importance particulière. C’est dans ce cadre que, le gouvernement guinéen sous le lead du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a jugé nécessaire cette formation de renforcement des capacités des acteurs locaux en vue de les outiller sur les mécanismes onusiens de protection des droits de l’homme et, sur les techniques d’élaboration et de soumission du rapport national au conseil des droits de l’homme. Lequel rapport sera attendu lors du prochain passage de la Guinée devant le conseil en mars-avril 2025 pour démontrer son engagement en faveur du respect et de la promotion des droits de l’homme, ainsi que sa volonté de répondre aux défis dans ce domaine. Au cours de cette session de formation, nous aurons l’opportunité d’examiner en profondeur les avancées de la Guinée quant au suivi et la mise en œuvre des recommandations faites lors de son dernier passage à l’EPU ainsi que, les défis auxquels nous sommes confrontés. C’est pour cela, je vous exhorte à participer aux échanges durant cette session et à tirer pleinement profit des ressources mises à votre disposition. Ensemble, nous pouvons contribuer à bâtir un monde où les droits de l’homme sont respectés, protégés et réalisés pour tous, sans discrimination » rassure Madame Cybèle Haupert.
Cette cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba « C’est avec beaucoup de bonheur que je viens de procéder à l’ouverture de cet atelier dans la mesure où depuis la prise de responsabilité, le 5 septembre 2021 par le CNRD jusqu’à date, ce pays a connu des avancées sur la difficile question des droits humains. L’examen périodique qui est un exercice auquel sont soumis les 193 pays du système des Nations-Unies a révélé trois passages de mon pays. Les 3 passages qui se sont effectués avec beaucoup de succès. Cette formation a pour but également de préparer le prochain passage qui se tiendra en 2025. Il est donc normal que le ministère de la Justice que je dirige qui n’est pas seulement que ministère de la Justice mais ministère des Droits de l’Homme que la question centrale des droits humains nous préoccupe à plus d’un titre. C’est la raison fondamentale de la présence de mon cabinet à cette ouverture pour traduire l’intérêt que nous portons tous à la suite de la vision du général président et du chef de gouvernement que je représente ici pour marquer cette ouverture et tout l’intérêt de l’ensemble du gouvernement portent sur la question des droits de l’homme » a déclaré le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Kaïraba Kaba.
De son côté, Alseny Sall, chargé de communication de l’Organisation Guinéenne des droits de l’homme et de Citoyen (OGDH), a salué l’initiative du ministère de la justice et des droits de l’homme « Nous pensons que c’est une très bonne initiative du ministère de la justice et avec l’accompagnement du bureau des Nations-Unies au droit de l’homme en Guinée. Comme vous le savez, la Guinée est partie à plusieurs conventions internationales en matière des droits de l’homme. Donc la Guinée a des obligations en matière des droits de l’homme. De rendre compte par rapport à ces obligations et notamment en matière de protection des droits de l’homme, en matière de promotion des droits de l’homme. Alors l’examen périodique universel est un mécanisme qui permet notamment aux États de venir dire ce qu’ils ont fait en terme d’avancée et aussi de parler de limites mais ensuite de parler des solutions. C’est important donc que la Guinée puisse s’inscrire dans la même logique, car cela peut contribuer non seulement à améliorer la protection des droits des citoyens et renforcer la collaboration de l’État guinéen avec les autres États, faciliter les opportunités de financement de la Guinée dans la mesure où, comme vous le savez, il y a aujourd’hui beaucoup de partenaires internationaux qui conditionnent l’accompagnement des États par le respect des droits et principes démocratiques. Nous osons croire que cet atelier permettra de renforcer les membres de la cellule qui va travailler avec le ministre de la justice… Aujourd’hui, l’une des préoccupations essentielles que nous avons en matière des droits de l’homme, c’est la restitution de la liberté d’expression, notamment le bâillonnement des médias… » a souligné le participant Alseny Sall.
De Kindia, Ousmane Bony Sylla pour leperroquetguinee.com