Le mercredi 24 janvier 2024, le ministre d’État, ministre de la Justice et des droits de l’homme, Alphonse Charles Wright, accompagné de ses collaborateurs, a entrepris un déplacement à Coyah, située à environ cinquante kilomètres à l’est de la capitale Conakry. Cette visite s’inscrivait dans le cadre de sa tournée visant à garantir la présence effective des magistrats, secrétaires et autres agents récemment affectés à leurs postes.

 

Dès leur arrivée, le garde des Sceaux et sa délégation ont été chaleureusement accueillis par les autorités civiles et militaires, avec à leur tête le préfet, le colonel Yaya Kalissa, visiblement ravi de cette visite.

Au bureau du président du tribunal, M. Kaba, le ministre Alphonse Charles Wright a exprimé son intérêt pour l’acquisition d’un domaine en vue de la construction d’un palais de justice digne de ce nom dans la ville. Il a informé les autorités de son succès dans l’obtention du financement nécessaire.

En réponse, le préfet a informé le ministre d’État que grâce à la Direction préfectorale de l’habitat, un terrain a été acquis non loin du bloc administratif.

Profitant de la rencontre, le ministre a invité les autorités administratives et judiciaires à promouvoir la paix et la cohabitation dans la région. Il a également pris note des préoccupations des magistrats locaux, leur promettant de résoudre les problèmes d’outils informatiques et de mobiliers rencontrés au tribunal de première instance de Coyah.

Avant de se rendre sur le site du futur palais de justice, Alphonse Charles Wright a assisté à l’inauguration de la salle d’audience récemment rénovée de l’actuel palais.

La situation géographique de Coyah en fait un terrain propice aux activités délictueuses, a souligné le ministre. Il a appelé à une collaboration à tous les niveaux pour soutenir la justice, soulignant que celle-ci seule ne peut lutter contre la criminalité croissante dans cette préfecture voisine de Conakry.

« Coyah rencontre des difficultés de stabilisation en raison d’intérêts considérables », a déclaré le ministre d’État, soulignant la nécessité pour le préfet de s’engager dans la résolution des conflits domaniaux.

 

Lors de sa visite sur le chantier de rénovation et d’extension de la prison, le ministre a félicité l’entreprise pour la qualité de son travail. Cependant, il a insisté sur le respect des délais contractuels et des normes, demandant à l’entreprise de rendre le cahier des charges accessible à la préfecture pour un suivi vigilant des travaux.

Malgré la demande initiale de deux mois de la part de l’entreprise pour achever les travaux, le ministre a réussi à obtenir un délai d’un mois. Il a également sollicité la construction d’un bâtiment pour servir d’atelier de menuiserie, offrant ainsi des opportunités d’apprentissage aux détenus.

Dans une brève interview, le ministre d’État a expliqué que la rénovation et l’extension des prisons civiles, y compris celles de Coyah, s’inscrivent dans le cadre de l’humanisation des lieux de détention, une initiative soutenue par le président, le général Mamadi Doumbouya.

Le préfet, le colonel Yaya Kalissa, s’est dit très heureux de voir les progrès dans la prison civile de sa juridiction. Il a exprimé sa gratitude envers le président Doumbouya d’avoir instruit le ministre de créer des conditions humaines pour les prisonniers, qui ont également des droits.

L’ingénieur en charge des travaux a promis des efforts redoublés pour respecter le délai. Le Service Communication et des Relations Extérieures du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a clôturé le compte-rendu de cette visite.