Les contractuels de l’institut de recherche en biologie appliquée de Guinée (IRBAG) situé dans la préfecture de kindia ont porté de grave accusation à l’endroit du directeur général de l’institut, le Pr Mamadou Yero Boiro. Selon ces contractuels; le Pr Boiro se serait servi de son pouvoir pour favoriser ses proches et ses connaissances au détriment de nous ( les véritables contractuels) dans le processus de recrutement pour l’intégration à la fonction publique au compte de l’enseignement Supérieur. C’est suite à un accord conclu entre le syndicat national des institutions d’enseignement Supérieur et le ministre pour le recrutement de tous les contractuels au niveau des institutions d’enseignement Supérieur. Pour être éligible à ce recrutement, certains documents étaient à fournir.
Cependant, les contractuels ont découvert que le Directeur général avait soumis des dossiers de ses proches, ses protégés et d’autres personnes de son alentours. Ils sont au nombre de 18 pour le recrutement alors que les vrais concernés sont négligés. Alors que certains d’entre eux avaient accumulé de 5 à 10ans d’expérience au sein de l’IRBAG en tant que contractuels.
»Nous au sein de l’IRBAG, nous avons suivi les mêmes démarches que les autres institutions. Mais avec le temps, nous avons découvert que le directeur général avait déjà soumis les dossiers de ses proches et connaissances au nombre de 18 pour être recruté, alors que nous les véritables contractuels sont dans les oubliettes. Parmi nous, il y’a certains qui ont 5 à 10 ans d’expérience dans le contractuel. Selon d’autre source, il ya certains d’entre eux les protégés du directeur général n’ont jamais mis pied à l’institut.
»Face à cette situation, nous avons informé le secrétaire général du syndicat de l’IRBAG. Il était déjà informé et a immédiatement interpellé le directeur général sur ce sujet. Après des échanges, le directeur général a reconnu ces erreurs et a finalement présenté ses excuses aux plaignants. » Explique-t-il.
Selon eux, si ils sont pas recrutés cette fois ci, il faudrait désormais avoir son doctorat pour être recruté à la fonction publique.
»Selon l’accord conclu entre le syndicat et le ministre, l’intégration à la fonction publique au sein de l’enseignement Supérieur nécessitera l’obtention du doctorat. D’ailleurs, la plupart d’entre nous, détiennent un diplôme de master. Actuellement nous sommes confrontés à d’énormes difficultés pour terminer nos études doctorales car le coût de formation est aux alentours de cent millions GNF. »
Une source nous dit, que parmi eux certains font l’objet de menaces de la part du directeur général le Pr Boiro.
Amara Sylla pour leperroquetguinee.com