Plusieurs personnes se lancent dans la confection et la vente des oreillers dans le district de Sègueya; un district relevant de la commune urbaine de kindia. Les femmes utilisent le kapok pour garnir les coussins. Ces vendeurs traversent une période de vache maigre. Interrogé, Mohamed lamine Syla fabriquant et vendeur des oreillers en kapok, explique la raison de cette augmentation.
»On fait des grands et des petits oreillers. Avant on cultivait le kapok ici mais actuellement, on ne le cultive pas et il est difficile aujourd’hui de l’avoir au tour de nous. Maintenant on se rend dans les villages pour acheter un sac à 35000fg et parfois à 45000fg plus le transport, c’est pourquoi nous avons augmenté le prix. Les petites paires d’oreillers sont vendues entre 35000 et 40000GNF ».
Les choses ne tournent pas rond pour ces vendeuses, les clients se font rares, on passe la journée à les attendre se plaint Mamaissata Soumh, une autre vendeuse installée sur le long de la route de Séguéla.
»Avant on pouvait acheter les objets de valeur après la vente des oreillers. Aujourd’hui, on ne gagne rien si ce n’est la dépense, personne n’a une belle maison si on n’avait de soutien, on pouvait faire beaucoup de choses ».
Amara Sylla pour leperroquetguinee.com