Interdite par la loi depuis plus d’une vingtaine d’années et d’une peine allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement, la pratique de l’excision reste très encré dans les traditions de certaines communautés de régions et préfectures de la Guinée.

La préfecture de kindia ne reste pas en marge de cette pratique surtout en cette période de grande vacance d’où les petites filles en sont les plus victimes.

Le poid social et religieux influence de fois sur l’action judiciaire. Interrogé, lieutenant-colonel boiro est l’officier chargé de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs au commissariat central de police de kindia ( OPROGEM).

 »Je ne peux pas parler avec exactitude la statistique parce que les gens ne dénoncent pas souvent. À ce qui me concerne, je n’ai géré que un cas par rapport à l’excision et l’intéressé a été déféré à la maison centrale. Vraiment la pesanteur sociale joue sur nous compte tenu des religieux, des sages et des responsables sinon c’est en cette période de grandevacance que l’excisionestplus fréquente. » Indique t-il.

Amara sylla pour leperroquetguinee.com