L’atelier de présentation et de validation de la stratégie nationale de communication et de mobilisation sociale du programme national de recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC) s’est ouvert ce mercredi 7 septembre au Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD). Cette rencontre qui a connu la présence de la Ministre de l’information et de la Communication, des partenaires techniques et financiers ainsi que des acteurs de la société civile a été présidée par le Chef du MATD. Au cours d’une interview qu’il accordé à la presse à cette occasion, Mory Condé est revenu sur l’objectif recherché à travers l’organisation de cet atelier.
« Les acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers, les cadres de l’administration, les responsables des médias publics et privés sont venus voir pendant deux jours le contenu de cette stratégie nationale, analyser et faire des amendements afin de pouvoir permettre désormais aux acteurs qui ont la charge de conduite ce programme d’être dotés d’un document de référence en terme de communication et de mobilisation sociale des citoyens à la base », a expliqué Mory Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Selon Aminata Kaba, les médias ont un rôle important à jouer les médias dans ce processus capitale. Parce que, dit-elle, la prise en main de tous les citoyens est nécessaire.
« pour cela, la communication joue un rôle majeur. D’où l’importance de ce genre d’atelier pour que tous les acteurs de toutes les parties prenantes puissent comprendre la stratégie qui est mise en place, qu’ils puissent l’approprier. Pour que la partie communication au niveau du citoyen lambda soit beaucoup plus édifiante. Il est important que les Guinéens aussi répondent au standard et normes en la matière pour avoir son identifiant unique pour que les Guinéens puissent lorsqu’un Guinéen lambda que ce soit pour avoir un passeport, une carte d’identité ou bien une carte bancaire surtout avec le problème d’homonymie que nous connaissons tant dans ce pays-là. Qu’on puisse faire le distinguo entre Aminata Kaba, ma personne et une autre Aminata Kaba grâce à cet identifiant personnel unique », a déclaré Aminata Kaba, ministre de l’information et de la communication.
Pour le Secrétaire général du Conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC-G), la préoccupation majeure des acteurs de la société civile, c’est comment les citoyens vont au maximum participer à ce processus d’identification d’homonymie.
« Parce que c’est un processus non seulement qui est nouveau dans notre pays qui va contribuer à limiter beaucoup de violations, d’infractions que les gens commettent à travers leurs identités. Si l’identité des citoyens est uniformisée dans tous les secteurs, nous en tant que société civile, on a tous intérêt. Notre rôle de la base au sommet est de convaincre les citoyens, les mobiliser pour qu’ils comprennent le bien fondé de ce processus-là afin de s’impliquer massivement pour que chacun soit identifié, pour que chacun puisse se recenser. En tout cas, nous sommes engagés à faire cela et nous allons contribuer à travers cet atelier à apporter notre grain de sel en termes de stratégies, d’actions sur le terrain à travers la sensibilisation, la communication et la vulgarisation du contenu de cette stratégie pour la réussite dudit programme », a fait savoir
Ange Gabriel Haba.
Cette rencontre de deux (2) jours qui s’est ouverte ce jeudi à Conakry, prendra fin le vendredi 8 septembre.
Mamadou Kouyaté