Le département des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger poursuit son programme de rapatriement des Guinéens vivant à l’extérieur. Ces derniers temps, dans le cadre de ce programme, 305 Guinéens en situation irrégulière ont volontairement souscrit au retour dans leur pays.
“Le ministre des Affaires étrangères m’a toujours dit que sa priorité reste l’Égypte. Il devrait y être, mais malheureusement, à 24h de son départ, le gouvernement en Égypte a été dissous. Mais qu’à cela ne tienne, le département a initié trois vols de rapatriement de nos compatriotes. Il y a eu le premier vol, le 14 juillet 2024, avec 153 personnes ; le deuxième vol a eu lieu le 6 août avec 23 personnes ; le troisième, le 8 août, avec 125 personnes dont 95 % de femmes”, a indiqué le directeur général des Guinéens établis à l’étranger, Mamadou Saitiou Barry.
Selon lui, l’ambassade de la République de Guinée en Égypte travaille avec le Conseil des Guinéens à l’étranger afin que ceux qui désirent revenir au pays puissent être pris en charge. “Aujourd’hui, il y a 305 Guinéens qui sont déjà retournés au pays.”
“À ce jour, le département des Affaires étrangères a mis en place une cellule de crise qui permet d’avoir, à la minute près, l’ensemble des informations de nos compatriotes vivant à l’extérieur. Cette cellule de crise travaille 24h sur 24”, a précisé le directeur général des Guinéens établis à l’étranger.
“La mise en œuvre de la politique de la migration fait en sorte que le rapatriement se fasse à deux niveaux. Nous avons des compatriotes qui sont en transit dans certains pays. Vous avez vu ce qui se passe en Algérie, en Tunisie, au Niger, en Égypte. Ceux-là sont en transit, on les récupère là, parce qu’ils ont exprimé le besoin. Et donc, le gouvernement, étant favorable à leur préoccupation, facilite leur retour en impliquant les partenaires techniques et financiers.La deuxième vague concerne ceux qui sont déjà dans le pays d’accueil, mais qui malheureusement ne sont pas en règle. Ils sont obligés d’être rapatriés ou d’être détenus. Nous faisons en sorte qu’ils soient retournés au pays tout en tenant compte de leurs besoins”, a fait remarquer Mamadou Saitiou Barry.