L’atelier de validation de la stratégie nationale de prévention des conflits et de renforcement de la citoyenneté et de son plan d’action 2024-2028 a eu lieu le vendredi 13 septembre 2024 à Conakry. Initiée par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), à travers l’Agence nationale pour la promotion de la citoyenneté et de la paix (ANACIP), il s’inscrit dans le cadre de la promotion du vivre-ensemble en République de Guinée.
Dans son mot de bienvenue, le Directeur général de l’ANACIP, Amirou Diawara, a indiqué les raisons de l’adoption d’une stratégie nationale de prévention des conflits en Guinée. » L’Agence Nationale pour la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix a jugé nécessaire de doter les institutions nationales et les communautés locales d’une stratégie nationale cohérente de prévention et de gestion des conflits et de renforcement de la conscience citoyenne, avec un accent sur des questions de genre », a-t-il expliqué.
Avant d’ajouter que: « Le processus d’élaboration de cette Stratégie Nationale de Prévention des conflits et de renforcement de la Citoyenneté a démarré avec la réalisation d’un travail préalable de diagnostic de l’éducation à la citoyenneté en Guinée. Et, ce document est le résultat d’une étroite et fructueuse collaboration entre l’ANACIP, le PNUD, UNFPA et ONU Droits de l’homme à travers le projet de renforcement de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale en Guinée avec l’appui financier du Fonds de consolidation de la paix. Il s’inscrit dans la stratégie du gouvernement à travers l’Axe 4 du programme de référence intérimaire ( PRI) 2022: action sociale et employabilité ».
Le représentant du Système des nations unies à la rencontre, Walters Sama, s’est réjoui de l’adoption de la stratégie. « Nous avons beaucoup apprécié la démarche que le MATD à travers l’ANACIP a pris pour l’élaboration de la stratégie qui était très inclusive. Et, nous pensons que le moment est arrivé de valider mais ça ne suffit pas. Une étape a été franchie mais il reste à mettre en œuvre la stratégie. C’est une approche qui nécessite la participation de tout le monde au niveau de Conakry où il y a les autorités nationales, au niveau régional et local », a-t-il fait avoir.
Au nom du ministre du MATD, le secrétaire général, Mohamed Sikhé Camara, a mentionné: « La question de la paix, de la cohésion sociale et du vivre-ensemble est d’une importance capitale. Toute société qui se veut évoluer sur les bases solides doit pouvoir s’assurer de la bonne harmonie qui règne entre les différentes composantes socio-culturelles. Au vu de la volonté du gouvernement, de la diversité des acteurs et de nos engagements individuels et collectifs, je demeure convaincu qu’avec cet atelier, nous pourrons franchir l’étape significative qui nous permettra de construire dans la durée la paix et le développement ».