L’article 74 du projet de nouvelle Constitution continue de susciter des débats en Guinée. Ce dernier accorde aux anciens chefs d’État une immunité civile et pénale pour les actes accomplis dans l’exercice régulier de leurs fonctions. Face aux critiques qui y voient une porte ouverte à l’impunité, l’avocat Me Pépé Antoine Lamah a pris la parole pour apporter des clarifications juridiques.

Dans une publication sur sa page Facebook, il précise que cette disposition ne signifie en aucun cas une immunité totale. Selon lui, seuls les actes effectués dans le strict cadre légal et constitutionnel de la fonction présidentielle sont protégés par l’article 74. « Un acte illégal, arbitraire ou à des fins personnelles ne bénéficie pas de cette immunité », explique-t-il.

Me Lamah donne des exemples concrets d’actes exclus de cette protection, tels que les violations graves des droits humains, la corruption, les détournements de fonds publics ou la répression