Longue de 120 kilomètres, la route nationale qui relie la ville de Labé à la préfecture de Mali continue à être un casse-tête pour ses usages. Comme à chaque saison pluvieuse, elle est actuellement beaucoup plus dégradée qu’elle l’était déjà. Certains véhicules en panne ci et d’autres embourbés là. Impossible de faire un aller ou retour complet sur cette ligne sans finir en garage par la suite pour l’entretien de l’engin roulant.
En avril dernier, le premier ministre de la transition à fait la pose de la première prière pour la reconstruction de l’aérodrome de Labé. A cette occasion, il avait annoncé que les travaux de bitumage de la route Labé-Mali allaient commencer dans un bref délai. Depuis, quatre mois se sont déjà écoulés mais toujours rien. D’ailleurs, c’est silence radio du côté des autorités. Ce qui met la population de Labé, notamment les usagers de ladite route, dans un dilemme. Plus personne ne sait à quand finalement le début des travaux promis.
La gare routière de Daka est le principal point de départ des véhicules à destination de Mali. Sur place, transporteurs et passagers estiment que la promesse du gouvernement de la transition concernant la route Labé-Mali, manque de sérieux. Pour eux, c’est « la seule explication possible » à ce que les travaux annoncés n’aient toujours pas vu le jour.
Pour rappel, Alpha Condé avait promis aussi de faire goudronner cette route même route. Mais comme ce qui est en train de se constater actuellement, l’acte n’avait pas été joint à la parole. Les usages sont donc obligés de garder encore leur mal patience.