Lancée le mercredi 11 décembre au Palais du Peuple par le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, le général deuxième section, Ibrahima Khalil Condé, la cinquième édition de la semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) poursuit son bonhomme de chemin.

Si la deuxième et la troisième journée de cet ambitieux programme d’éducation civique ont été consacrées, respectivement, à l’atelier de formation sur la prévention et la lutte contre les discours de haine, et l’explication des symboles de la République, le samedi 14 décembre 2024, quatrième jour, a été réservé à des séances de sensibilisation sur le respect des règles d’hygiène et de distribution de kites sanitaire dans certains marchés.

Accompagnés des agents de l’Office national de contrôle des qualités, le Directeur général de l’ANACIP (agence nationale pour la promotion de la citoyenneté et de la paix), Amirou Diawara et ses éléments se sont rendus au Marché Niger dans la commune de Kaloum au cœur de la capitale Conakry et celui de Taouyah dans la haute banlieue où ils ont appris aux vendeurs et vendeuses des produits alimentaires les règles d’hygiène à pratiquer. Tout en leur remettant des paires de gants, des couvre-nez, des couvre-cheveux et des gels antibactériens.

L’Administrateur du marché de Taouyah dans la commune de Ratoma a salué l’initiative.

« Vraiment Dieu mercie d’avoir choisi Taouyah.

Par rapport à la façon et au contenu de la sensibilisation, je suis très satisfait et les marchands sont aussi joyeux de l’arrivée de la délégation pour la sensibilisation surtout, surtout sur les denrées alimentaires de première nécessité qui ne peuvent pas être lavés ni nettoyés, qui sont directement envoyés à la consommation », s’est réjoui Salif Sylla.

Pour sa part, Ibrahima Telly Mairie Diallo, chef de la Cellule de l’Office national de contrôle des qualités de Ratoma à Lambanyi, l’une des nouvelles communes issues du morcellement de la commune de Ratoma a déclaré: « Avant tout, je remercie le ministre de de l’administration du territoire et la direction national de contrôle des qualités d’avoir choisi dans ma commune, le marché de Taouyah pour l’exercice de cette activité. C’est une activité de qualité et une fonction que nous réalisons tous les jours, nous contrôle de qualité. Actuellement nous sommes sur le terrain. On passe de boutique en boutique, d’un marché à un autre pour vérifier, véhiculer des messages de sensibilisation sur la qualité, la façon de travailler pour éviter des contaminations des denrées alimentaires. C’est notre travail, la sécurité alimentaire (…)

Ce que nous demandons c’est le respect des règles d’hygiène. Il y des qualités choses que nous populations nous ne voyons pas. Mais les microbes se promènent entre nous. Lorsque que nous prenons les aliments que nous consommons directement. Avec la manipulation sans gants, sans protection et le même opérateur utilise l’argent. Nul ne sais combien de personne manipule l’argent qui peut être infecté. On transmet automatiquement aux aliments.

Donc le mieux c’est d’accepter les conseils et de les appliquer « .

 

Kovana Saouromou