Dans un nouveau rebondissement de cette affaire conjugale atypique qui a récemment agité un quartier de la capitale guinéenne, Monsieur X, mari de Dame Koumba, sort de son silence. Après que son épouse ait quitté le domicile conjugal, dénonçant une pression sexuelle constante, il a tenu à donner sa version des faits.

Rencontré par notre reporter, Monsieur X reconnaît avoir été profondément affecté par la décision de sa compagne, qu’il considère comme son épouse légitime selon les principes religieux auxquels il adhère. Il confie qu’avant son mariage, il n’avait jamais expérimenté la sexualité. « J’ai grandi dans un centre de mémorisation du Coran. Je n’avais jamais eu de rapports sexuels avant mon mariage, par crainte de Dieu. Ce n’est qu’après avoir épousé Koumba que j’ai découvert l’intimité. Franchement, je ne savais pas que c’était aussi agréable. »

Selon lui, cette découverte a profondément bouleversé sa vision du couple. « C’est elle qui m’a initié. Maintenant qu’elle m’a habitué à cette vie, c’est devenu difficile de m’en passer. Même au travail, je suis pressé de rentrer pour être avec elle. »

Monsieur X estime que les rapports intimes font partie intégrante des obligations maritales et affirme s’appuyer sur les enseignements religieux pour justifier sa posture. « L’islam permet au mari d’avoir des rapports avec sa femme au moment voulu. Elle est ma femme, c’est un droit. D’ailleurs, elle m’a empêché de prendre une seconde épouse alors que j’en avais l’intention. Je voulais même en prendre une troisième, car cela est permis. »

Face aux accusations d’obsession sexuelle portées par son épouse, il semble plus inquiet que rancunier. Pour lui, le refus de sa femme pourrait sonner comme une remise en cause de leur union. « Si elle refuse de me satisfaire, c’est comme si elle voulait briser notre relation. Je ne veux pas qu’on en arrive là. »

Ces déclarations soulignent une incompréhension profonde dans ce couple entre attentes conjugales, besoins affectifs, et perceptions du devoir marital. Une affaire qui soulève des débats sociétaux sensibles autour du consentement, de la sexualité dans le mariage, et de l’interprétation des textes religieux.