La rétention desdits dossiers selon l’avocat, ne peut avoir d’autres explications que l’intention manifeste de certains cadres de « notre l’administration qui ne veulent pas rompre avec les anciennes pratiques de corruption, de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicites d’agir dans leur intérêt personnel toute chose qui constitue une atteinte grave aux intérêts de l’État et constitutive d’infractions pouvant entraîner des poursuites pénales à l’encontre de leurs auteurs ».
L’agent judiciaire de l’État se dit prêt à poursuivre devant les cours et tribunaux tout cadre ou agent de l’État auteur des faits « graves constitutifs d’infractions et portant atteinte aux intérêts de l’État ».
Il invite par conséquent toutes les entités étatiques concernées à transmettre tous les dossiers de recouvrement de créance de l’État au plus tard le 21 janvier 2023, délai de rigueur.
Passé ce délai l’agent judiciaire de l’État « se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires pénales à l’encontre de tout contrevenant », a promis Me Mohamed Sampil.