La membres de la Commission du suivi et de mise en œuvre des recommandations des Assises nationales ont conféré ce vendredi 17 novembre 2023, avec les dirigeants, enseignants et étudiants de l’institut supérieur des mines et de la Géologie de Boké (ISMGB).

A l’occasion, le directeur général de l’institut supérieur des mines et de la Géologie de Boké, Dr Daouda Kéita s’est exprimé:

<< L’histoire de notre pays a été émaillée des violences socio-économiques…>>

Selon lui, il y a des besoins impérieux pour les guinéens de se parler, se regarder, se dire les quatre vérités et s’accepter.

La campagne de sensibilisation sur le processus de réconciliation nationale en Guinée, d’après le DG de l’ISMGB est un moyen d’amorcer la paix pour anticiper les violences, les frustrations afin d’éviter la répétition des conflits et panser les plaies et fractures.

En ses termes, il a remercié les autorités administratives et les partenaires du système des Nations unies pour les efforts consentis dans le cadre de la consolidation de la paix en Guinée.

De son côté, M. Éric Aimé Siemens, Chef d’unité-renforcement des capacités ONU-Droits de l’Homme rappelle que la Guinée est chère à tous les pays de la Communauté Internationale.

C’est pourquoi, il remercie les autorités guinéennes pour avoir entrepris des démarches aboutissant à l’organiser des Assises nationales pour recoudre le tissu social, à travers la mise en œuvre effective des 45 recommandations.

Cette campagne, estime M. Simens, permet à chaque guinéen de prendre sa responsabilité pour que le tissu social soit rétabli et solidifie.

Pour lui, la Justice est l’épine dorsale de la réconciliation nationale avant de se réjouir des réformes Institutionnelles qui garantissent et renforcent l’Etat de droits.

Prenant la parole à son tour, Dr Aly Gilbert Ifono:

<< Les violences ont altéré le tissu social fortement erroné..>>

Le débat autour du processus de réconciliation nationale en Guinée permet de pacifier notre pays, dit-il.

Notre réconciliation nationale, dira Dr Aly Gilbert Ifono, a une histoire parce que les Chefs d’état ont essayé chacun à aborder cette problématique cruciale.

Par ailleurs, il rassure que la refondation de l’Etat guinéen, est une réponse aux crises politiques et aux violences que notre pays a connues dans le passé.

Dans les universités, a dit l’ancien ministre de la réconciliation nationale en Guinée, il s’agit d’aider le monde académique de s’approprier de l’enjeu du processus de consolidation de la paix en Guinée.

<< Nous devons honorer nos morts pour la survie de notre patrie.>>, a-t-il conclu.

C’est des questions de compréhension et débats houleux que la sensibilisation de la population universitaire a pris fin à Tamakènèn.

Mamadouba Camara