Mot de Monsieur le bâtonnier de l’Ordre des avocats de Guinée, à l’occasion de la semaine des mines et de l’Énergie

Honorables invités
Mesdames et Messieurs,
Me trouver devant vous en ce moment, à l’occasion du 1 week-end africain consacré au droit minier et énergétique est pour moi, à la fois un plaisir, un bonheur et un défi.
– Un plaisir en premier, puisque cet évènement que nous lançons en ce moment même, intervient durant les premiers moments de mon mandat de bâtonnier, à la tête de l’ordre des Avocats de Guinée et croyez-moi que c’est une source de réjouissance personnelle;
– Un bonheur ensuite et, un bonheur de voir surtout réuni à Conakry, des sommités africaines marquantes du droit des mines et de l’énergie. Ils sont à la fois Experts, Juristes, Fiscalistes, ayant participé à la rédaction de contrats complexes, accompagner la structuration d’opérations financières importantes, portant sur des millions de dollars. Ils sont aussi et également des ingénieurs, des économistes, des environnementalistes, soucieux de l’observation stricte des exigences de développement durable que nul ne devrait ignorer dans ce pays, ce continent et la planète terre;
– Un défi enfin, puisque pour la première fois dans l’histoire de notre jeune
barreau, en coopération avec d’autres, l’on accueille le week-end dédié aux mines et à l’Énergie. Il s’agit là d’un évènement inédit qui offre l’opportunité de créer une dynamique, d’une parfaite symbiose entre mines et énergies, évoquées par des hommes et des femmes, de spécialités, mais aussi de perception tout aussi différentes que leurs origines géographiques ne laissent d’ailleurs transparaitre.
Alors, voyez-vous, le plaisir, combiné au bonheur ne me fait pas oublier les défis liés à la tenue de cette rencontre, dans un pays reconnu pour l’immense richesse de son sous-sol, qui regorge de tant de mines et de minerais prisés et de grande valeur.
Puisque aucune mine n’est accessible sans énergie, faut-il rappeler que notre pays est aussi la source intarissable de fleuve qui inonde du Niger au Mali, jusqu’au Sénégal où la rencontre avec l’océan crée des vagues.
Au-delà des vagues, il faudra aussi des étincelles !