Après plusieurs de silence, la jeune fille a décidé de parler mais sous l’anonymat. Elle était encore mariée jusqu’au 12 mai dernier. Elle vivait à Conakry, dans le quartier Koloma précisément. Ses propres parents, notamment son père et un de ses oncles paternels, ont mis fin à son mariage en commun accord avec ceux de son désormais ex mari.Tout est parti d’une histoire qui s’est révélée. Ladite histoire la concerne elle et celui à qui elle était mariée.
Chez les Peulhs, il y a des choses strictement interdites. L’une d’elles, c’est le mariage entre deux personnes (homme et fille) qui ont entretenu une relation de concubinage.
La jeune fille dont il est question dans cet article, a eu à faire avec cet interdit de sa communauté. Bien avant son mariage avec celui qui est désormais un ex mari pour elle, les deux entretenaient déjà une relation amoureuse. Ils s’aimaient tellement, ce qui est toujours le cas, qu’ils ne s’empêchaient pas de se satisfaire sexuellement. La jeune fille était déjà enceinte de trois mois quand elle se mariait. A la surprise de ceux qui ne le savaient pas, principalement son père, sa grossesse est devenue visible trois mois seulement après le mariage.
Au début, les deux familles (celle de l’homme et de la fille) pensaient que la grossesse était d’un autre homme. Mais finalement, elles se sont rendues compte qu’il s’agit plutôt d’un fait des deux mariés. Alors elles ont immédiatement mis terme au mariage.
La jeune fille est toujours enceinte. Plus que trois maintenant avant l’accouchement. Elle vit à nouveau chez ses parents mais rien n’est comme avant son mariage. A l’en croire, elle fait l’objet d’un mépris total. Elle ajoute que la seule personne qui n’a pas changé envers elle, c’est sa maman.
Bien que n’étant plus avec son désormais ex mari, elle parle régulièrement au téléphone avec ce dernier. Signe que les deux s’aiment toujours. Pour la jeune fille, sa plus grande peine n’est pas son rejet par sa famille. Mais le fait que ce ne soit plus possible de se remettre avec l’homme de sa vie.
Oury Maci Bah pour leperroquetguinee.com