une session de renforcement des compétences professionnelles de quatre-vingt journalistes des médias publics et privés sur la problématique de la communication judicaire liée à la couverture d’un procès sensible.

Pour cette deuxième cohorte de formation quarante (40) deuxième journalistes du public et du privé seront outillés pendant trois (3) jours sur plusieurs techniques à savoir, le Fact-checking, la technique de couverture médiatique d’un procès sensible mais aussi l’usage des concepts juridiques.

L’unité de gestion du projet d’appui à l’organisation du procès du 28 septembre à travers sa cellule de communication a jugé utile de réunir les hommes de médias qui couvrent ce évènement historique pour renforcer leurs capacités.

Le président de cette cellule de communication rappelle que la couverture d’un procès comme celui des évènements du 28 septembre, appelle au professionnalisme, à la responsabilité, à l’éthique et la déontologie.

Abdoulaye Djibril Diallo affirme que ‘’les journalistes sont à l’avant-garde de la réussite de ce procès. Et nous pensons qu’après 13 mois de traitement de l’information sur le terrain, que c’est un pari que nous sommes entrain de gagner. Parce que pour la première fois dans le monde, un procès aussi sensible que celui-ci est couvert intégralement au nom du droit d’accès des populations à l’information, mais aussi dans la transparence voulue par le président de la République, le colonel Mamadi Doumbouya’’.

C’est le ministre de la justice et des droits de l’Homme qui a présidé le lancement de cette formation. Charles Wright a souligné que la première réussite d’un procès dépend de sa couverture médiatique.

Le garde des sceaux a fait remarquer que ‘’cles médias qui sont suivis dans nos différentes langues et aussi en français, ne maîtrisent les concepts juridiques’’.

‘’Lorsqu’ils sont invités à couvrir un tel procès, il faut faire en sorte qu’ils soient outillés pour éviter que l’information qui doit être collectée, traitée et diffusée soit authentique et ne sorte pas du cadre légal’’, souligne-t-il.

Le ministre Wright rappelle que ‘’nous sommes à la phase de comparution des témoins. Vous avez encore un autre pan du dossier qui est en train d’être examiné de façon indépendante par des juridictions. A l’issue de cela, les médias vont être outillés. Désormais, lorsqu’on doit parler de ce procès pendant et après les audiences, il faut que chaque acteur sache que chaque mot a sa place. Chaque geste autour de ce procès peut avoir un impact à la fois positif et négatif’’.

Avant de conclure que ‘’l’objectif de ce procès n’est pas contre une région, une ethnie. C’est pour rendre justice afin de permettre à tous les accusés de se défendre et aux victimes d’avoir droit à la réparation. Dans tout cela, ce procès, c’est pour renforcer la paix et l’unité nationale. Nous avons tant clamé la justice pour toutes les personnes qui ont perdu la vie. Donc, il ne faut pas en rajouter. Il faut apaiser en faisant en sorte que chaque n’ait pas un impact négatif sur le vivre-ensemble’’.