Près d’un mois après le verdict dans le procès des évènements du 28 septembre 2009, le Comité de pilotage dudit procès s’est réuni ce jeudi 29 août 2024 en session extraordinaire dans le but de présenter et valider plusieurs documents cruciaux, dont : Le procès-verbal de la réunion extraordinaire du Comité de Pilotage du 21 juillet 2023, Le rapport final de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) sur l’organisation du procès des événements du 28 septembre, couvrant la période du 27 septembre 2017 au 3 juillet 2024 et le rapport financier de l’UGP sur la période allant du 9 avril 2018 au 31 juillet 2024.
Cette réunion a été présidée par le ministre de la justice et des Droits de l’Homme Yaya Kaïraba Kaba étant le président de ce comité. Elle a aussi enregistré la présence de la cour suprême, de tous les partenaires techniques et financiers, notamment l’Organisation des Nations Unies (ONU), l’Union Européenne (UE), des représentants de la société civile guinéenne, ainsi que du parquet général près la Cour d’Appel de Conakry. Présent à cette importante rencontre en tant que leader de la société civile guinéenne, Ange Gabriel Haba s’est dit très satisfait du déroulement mais également de la transparence qui a caractérisé la tenue du procès du début à la fin.
« Vous ne pouvez pas imaginer qu’avec la gestion de ces fonds en passant par l’aspect technique et tout ce qui contribue ou à contribuer à réaliser ce procès ont été débattu et exposé et l’avis de tous les membres du comité de pilotage a été prise en compte, je pense que c’est une très bonne pratique que l’Etat associe la société civile tout ce qui engage la vie de notre nation. L’autre aspect c’est quoi ? C’est que la réussite dont le procès là a bénéficié est l’effort de tous les partenaires qui ont accepté de prendre part à l’organisation de ce procès mais aussi de l’ensemble des acteurs du pays. » s’est réjoui le secrétaire exécutif du Conseil National de la Société Civile Guinéenne (CNOSCG) avant de préciser qu’une étape très importante a été franchie après le délibéré en première instance de ce procès. Pour ce faire, cet acteur de la société civile plaide pour qu’un accompagnement efficace soit accordé à la Guinée pour la suite du procès en appel et jusqu’au bout du processus afin que ce pari soit gagné
« La Guinée a besoin de l’appui des partenaires sur d’autres cieux il y’a eu des procès qui ont été organisé de ce genre les partenaires financier appui le pays nous nous inquiet en tant qu’acteur de la société civile qu’à date à part les appuis techniques en termes de formation et autres les partenaires ne mettent pas l’argent, la Guinée a besoin de l’appui financier des partenaires pour continuer ce procès. Il y’a une question de répartition, si vous avez suivi les victimes même si en termes de décision, elles sont satisfaites mais sur des questions financières les victimes s’inquiètent du fait que la réparation reste au compte des condamnés. Et ça c’est un problème, parce qu’il faut satisfaire les victimes en contribuant à la réparation qui a été notamment déclarée dans la décision du juge. » À plaider Ange Gabriel Haba et de conclure en déclarant que :
« La société civile voulais inviter l’Etat à continuer dans cet élan et à faire en sorte que derrière ce procès qu’on pense à la réconciliation nationale c’est l’une de nos préoccupations majeurs parce que ce procès engage des personnalités pas les moindres, engage un grand nombre de victime qu’on a connu à travers même la décision rendue. Je voulais que l’Etat engage d’autres mécanismes pour aboutir à une réconciliation nationale. » Ange Gabriel Haba