Les réseaux sociaux à Siguiri connaissent une montée inquiétante des insultes, menaces de mort, propos xénophobes et appels à la haine. Face à cette situation, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, Me Ibrahima Camara, a publié un communiqué le 31 juillet 2025 pour alerter et prévenir.

Selon le parquet, plusieurs plaintes ont été déposées par des victimes de propos outrageants, de diffamation, de diffusion de fausses informations et d’incitations à la révolte. Une enquête a été ouverte auprès du Commissariat central de police et de la Brigade de recherche pour identifier les auteurs et leurs complices.

Le procureur a insisté sur le fait que ni les excuses ni les demandes de pardon ne peuvent effacer la responsabilité pénale : « Ces actes demeurent des infractions, et leurs auteurs répondront devant la loi », a-t-il déclaré.

Tout en réaffirmant le respect de la liberté d’expression, le parquet appelle les internautes et les médias locaux à plus de responsabilité, rappelant que la liberté de presse et de pensée s’accompagne d’obligations. « La diffusion d’informations doit se faire dans le respect de la dignité des personnes et de l’ordre public », a-t-il souligné.

Cette mise en garde vise à mettre fin aux dérives verbales sur les réseaux sociaux dans la préfecture, sous peine de poursuites judiciaires.

Bony  Ousmane